7 tendances repérées à la Fashion Week de Paris
Alors que la semaine de la mode parisienne touche à sa fin, L’OFFICIEL revient sur les tendances qui se sont distinguées sur les podiums.
La Fashion Week de Paris vient de s’achever, laissant derrière elle une vague de tendances audacieuses qui rythmeront la saison automne-hiver 2025-26. Entre sensualité assumée, références rétro et jeux de volumes, voici les sept tendances phares repérées sur les podiums.
Le workwear sexy, un brin provoc’
Le vestiaire professionnel se réinvente avec une touche sulfureuse. Chez Stella McCartney ou Ludovic de Saint Sernin, les tailleurs stricts s’ouvrent sur des découpes osées, les chemises sont troquées pour des bodys ajourés, voire des brassières à peine posées sur la peau nue, et les vestes se portent à même le corps, sans rien en dessous. Le costume s’efface pour laisser place à une sensualité plus assumée, jouant sur les contrastes entre rigueur et provocation.
Le rouge cerise profond, qui tire vers le noir
Le rouge fait son grand retour, mais dans une version plus mystérieuse et dramatique. Chez Isabel Marant, Balmain ou McQueen, il frôle parfois le noir, offrant une profondeur punk, quasi gothique, aux silhouettes. Manteaux structurés et cuirs patinés se teintent de ce rouge sombre, évoquant une élégance à la fois sensuelle et dangereuse, parfaite pour une saison où l’intensité dramatique est de mise.
La maille nouée aux épaules, l’air de rien
Un détail parfois discret, parfois plus assumé, mais omniprésent sur de nombreux podiums : la maille négligemment nouée sur les épaules, comme un pull oublié. Repéré chez Sacai et ALAINPAUL, ce geste faussement désinvolte structure les looks et ajoute une dimension enveloppante à la silhouette. Que ce soit une écharpe oversized, une manche sortie d'on ne sait d'où ou un pull en cachemire, cette façon de porter la maille impose un nouveau standard du chic effortless.
L’imprimé animal, fièrement assumé
Le léopard, le zèbre et le la vache s’affichent sans retenue. Marine Serre et Duran Lantink l'ont bien compris et ont transformé l’imprimé animalier en un manifeste stylistique, assumé et puissant. Porté en total look ou en touche audacieuse, il célèbre l’instinct sauvage et l’affirmation de soi, rappelant que l’animal print n’est pas une tendance passagère mais un véritable statement.
La (fausse) fourrure XXL, qui n’a pas peur d’exister
Exit la discrétion, la fausse fourrure prend toute la place et devient un véritable bouclier contre l’hiver. Chez Valentino comme Schiaparelli, elle se porte en manteaux oversize, en capes théâtrales ou en cols extravagants. Plus qu’une alternative éthique, elle s’impose comme un luxe maximaliste.
Les mi-bas, pas si innocents
Longtemps relégués au registre de l’uniforme sage, les mi-bas prennent une toute autre dimension. Chez Dior et Victoria Beckham, ils deviennent une pièce-clé, portés avec des escarpins, des mocassins ou même des bottes ouvertes. Tantôt transparents, tantôt plus opaques, ils jouent avec l’ambiguïté entre candeur et sensualité, brouillant les codes avec ingéniosité.
Le sac Y2K, porté au creux du bras
L’ère des années 2000 continue de régner sur les accessoires, avec le grand retour du sac porté sous le bras. Chez Chloé, le mythique Paddington retrouve son statut d’icône, tandis que Miu Miu décline le format tantôt mini tantôt maxi, avec des matières souples et des finitions brillantes typiques de l'an Y2K.