Orlando Bloom en 5 rôles incontournables
Figure iconique du cinéma des années 2000, Orlando Bloom est à l'honneur de notre numéro de juin. À l’occasion de sa couverture, retour sur cinq rôles incontournables qui ont marqué sa carrière, entre grandes fresques épiques et parenthèses plus intimistes. De Legolas à Will Turner, portrait d’un acteur aussi populaire que discret, capable de traverser les genres avec grâce.
Legolas dans Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau, de Peter Jackson (2001)
Synopsis : Adapté du roman de J.R.R. Tolkien, ce premier volet suit Frodon Sacquet, un hobbit chargé de détruire un anneau maléfique. Il est accompagné par une communauté hétéroclite, dont Legolas, un elfe archéologue à la précision inégalée.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Ce fut le rôle qui a révélé Orlando Bloom au monde entier. À seulement 24 ans, il incarne un elfe gracieux et redoutable, charismatique sans être bavard. Son agilité au combat et sa prestance silencieuse ont contribué à forger une légende du cinéma fantastique.
Will Turner dans Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, de Gore Verbinski (2003)
Synopsis : Will Turner, un forgeron au cœur pur, s’allie avec le fantasque capitaine Jack Sparrow pour sauver Elizabeth Swann des pirates maudits du Black Pearl.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Orlando Bloom joue ici un héros romantique et noble, capable d’évoluer dans un univers loufoque sans perdre sa gravité. Il apporte une touche d'humanité à l’aventure, en contrepoint parfait de Johnny Depp. Sa performance pose les bases d’une saga devenue culte.
Paris dans Troie, de Wolfgang Petersen (2004)
Synopsis : Ce péplum adapte librement L’Iliade d’Homère. Paris, prince de Troie, déclenche une guerre en enlevant Hélène, la reine de Sparte, ce qui pousse les Grecs à assiéger la ville.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Dans un rôle plus ambigu, Orlando Bloom incarne un personnage à la fois romantique et lâche, souvent critiqué pour ses choix égoïstes. Sa prestation, vulnérable et parfois provocante, tranche avec ses rôles de héros traditionnels. Il prouve ici qu’il sait aussi jouer les anti-héros.
Balian d’Ibelin dans Kingdom of Heaven, de Ridley Scott (2005)
Synopsis : Balian, un forgeron français, découvre ses origines nobles et devient un chevalier engagé dans la défense de Jérusalem pendant les croisades.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Ce rôle dramatique marque un tournant pour Orlando Bloom, qui porte ici un film historique épique à lui seul. Il y incarne un homme en quête de rédemption et de justice dans un monde brutal. Sa performance sobre et mature est souvent saluée, surtout dans la version longue du film, qui développe davantage son arc émotionnel.
Drew Baylor dans Rencontres à Elizabethtown, de Cameron Crowe (2005)
Synopsis : Drew Baylor, un jeune designer en pleine dépression après un échec professionnel cuisant, retourne dans sa ville natale du Kentucky pour organiser les funérailles de son père. En chemin, il rencontre Claire, une hôtesse de l’air excentrique, qui bouleversera sa vision de la vie.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Dans ce rôle plus vulnérable et émotionnel, Orlando Bloom s’éloigne des costumes et des armes pour incarner un homme brisé, confronté au deuil et à la reconstruction de soi. Ce film marque une tentative notable d’Hollywood de le repositionner en tant qu’acteur romantique et introspectif. Même si le film a reçu un accueil critique mitigé, la prestation de l'acteur y est touchante, sincère, et offre un aperçu de ses capacités dans le registre du drame contemporain.
