Robert Pattinson en 5 rôles incontournables
De jeune vampire adulé par les adolescentes à acteur respecté du cinéma d’auteur et du blockbuster, Robert Pattinson a su déconstruire son image pour se forger une carrière audacieuse. Voici cinq rôles qui marquent son parcours d’acteur, tant par la qualité de sa performance que par l’originalité des projets.
Edward Cullen dans Twilight, de Catherine Hardwicke (2008)
Synopsis : Bella Swan, une adolescente discrète, emménage à Forks et tombe amoureuse d’Edward Cullen, un mystérieux camarade de classe qui se révèle être un vampire.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Ce rôle a propulsé Robert Pattinson au rang de star mondiale. Son interprétation d’Edward Cullen, tiraillé entre l’amour et l’instinct, a marqué toute une génération. Même s’il a souvent été critiqué pour son côté mélodramatique, l'acteur a su incarner la complexité romantique du personnage avec une intensité qui a défini la saga.
Eric Packer dans Cosmopolis, de David Cronenberg (2012)
Synopsis : Un jeune milliardaire traverse New York dans sa limousine pour une simple coupe de cheveux. Mais au fil de cette journée, sa vie va lentement se désagréger.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Ce rôle marque un tournant dans sa carrière. Robert Pattinson choisit un cinéma d’auteur exigeant, loin du grand public. Il campe un personnage froid, cynique, presque désincarné, avec une précision remarquable. David Cronenberg l’utilise comme un miroir de la décadence contemporaine, et l'acteur s’y révèle totalement à contre-emploi.
Connie Nikas dans Good Time, de Josh & Benny Safdie (2017)
Synopsis : Après un braquage raté, Connie tente de sauver son frère handicapé mental en l’extirpant de prison. S’ensuit une nuit de cavale haletante dans les rues de New York.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? On assiste là à une performance brute, nerveuse, viscérale. Robert Pattinson est méconnaissable, transformé physiquement et psychologiquement. Il porte le film sur ses épaules avec une énergie fébrile, révélant une intensité dramatique rare. Ce rôle lui vaut une reconnaissance critique unanime et ancre définitivement sa légitimité dans le cinéma indépendant.
Ephraim Winslow dans The Lighthouse, de Robert Eggers (2019)
Synopsis : Deux gardiens de phare isolés sur une île battue par les vents sombrent lentement dans la folie, au fil des jours qui s’enchaînent sans fin.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Robert Pattinson livre ici l’une de ses performances les plus engagées, face à un Willem Dafoe tout aussi habité. Dans un noir et blanc hypnotique, il incarne la lente descente aux enfers d’un homme face à l’isolement, à la culpabilité et au désir refoulé. Son jeu physique, halluciné, témoigne d’un courage d’acteur peu commun.
Bruce Wayne dans The Batman, de Matt Reeves (2022)
Synopsis : Dans une Gotham gangrenée par le crime et la corruption, un jeune Bruce Wayne en pleine construction de son identité de justicier affronte le Sphinx, un tueur énigmatique.
Pourquoi c'est une performance mémorable ? Loin de la figure héroïque classique, Robert Pattinson incarne un Batman plus torturé, introspectif et vulnérable. Sa prestation redonne au personnage une noirceur proche du thriller psychologique. Ce rôle prouve qu’il peut porter un blockbuster tout en restant fidèle à une approche d’acteur introspective et nuancée.