Comment Marseille est devenue la capitale du cool
Rejjie Snow, Nina Kraviz, Lomepal, Nekfeu... La prog' cinq étoiles du Marsatac 2018 est aussi dense que l'évolution de ce festival niche, créé en 1999 pour promouvoir la jeune scène marseillaise, a été fulgurante. Mieux encore, ce désormais traditionnel rendez-vous du début de l'été a réussi à grandir sans se bafouer. Et reste fidèle à sa réputation d'"incubateur de talents", artistes auxquels Marsatac offre une scène et un suivi. Coup d'envoi ce vendredi au Parc Chanot - mué pour le weekend en station balnéaire - avec Lomepal donc, mais aussi Roméo Elvis, IAM et Petit Biscuit.
Biberonné aux légendes, aux senteurs et aux couleurs de la Sainte-Victoire, Jacquemus avait neuf ans quand Marsatac est né.... Et n'a pas grandi moins vite. Membre du "calendrier" parisien depuis 2013, il franchit un cap en 2016 avec Les Santons, coup de génie à base de robes chemise et de chapeaux de paille dont l'histoire retiendra qu'il aura, aussi, défilé sur les toits de Marseille... L'hyperactif créateur y revient cet été en compagnie de "L'Homme Jacquemus", déjà baptisé "Gadjo", dont la première sortie, le 25 juin, colle au menu de la fashion week parisienne... En mode outsider.