El Silencio Ibiza, le spot branché de l'été
Pour sa quatrième saison, El Silencio Ibiza dévoile une expérience sensorielle unique entre plage, gastronomie et écoutes envoûtantes.
L’été est revenu, doux et brûlant, comme une promesse murmurée à l’oreille. Et sur la côte sauvage de Cala Molí, là où les pins se penchent vers les vagues et où le sable conserve les secrets des marées, El Silencio Ibiza ouvre à nouveau ses portes, entamant sa quatrième saison comme on entame un nouveau chapitre. Ce n’est pas un lieu : c’est une atmosphère. Un souffle. Une pulsation.
Le jour, El Silencio se dévoile dans toute sa lumière. Une plage dorée, baignée d’eaux turquoise, invite au lâcher-prise. Les lits de plage accueillent les rêveurs, les amoureux, les familles en quête d’harmonie. Une vaste terrasse ombragée, des pergolas de chaume, un murmure de rires et de couverts : l’instant se suspend, doucement. À quelques mètres de la mer, le chef Mauro Colagreco orchestre un festin solaire et généreux. On y savoure la Méditerranée dans sa plus pure expression : ventrèche de thon en tartare, poulpe géant au feu, pappardelle au homard, et en final, des churros dorés à souhait. Une cuisine sincère, enracinée, libre.
Puis le jour décline, et le ciel s’embrase comme un tableau en mouvement. C’est alors que l’âme d’Urusai s’éveille. Temple du son, de l’écoute et du partage, le Urusai Sunset Bar est une première à Ibiza : un bar audiophile où la musique n’est pas un fond, mais un centre de gravité. Dessiné par Kulapat Yantrasast, l’architecte-poète formé par Tadao Ando, l’espace mêle minimalisme japonais et puissance organique. En son cœur, un vortex sculptural s’élève comme un arbre ancien, autour duquel les visiteurs gravitent. Ici, chaque crépuscule est un rituel : on s’y retrouve pour écouter, échanger, vibrer.
À l’heure dorée, une carte bien-être conçue avec le Collagen Café parisien vient nourrir le corps autant que l’esprit : lattes aux super-aliments, eaux hydrogénées, gelées de collagène — autant de douceurs pour se régénérer avant la nuit.
Et lorsque le soleil disparaît derrière la mer, la musique prend le relais. Les vinyles sélectionnés par Jaime Fiorito racontent l’histoire d’Ibiza : un patrimoine sonore porté par les figures légendaires de l’île — Diego Calvo, les frères Urgell, José Padilla, Alfredo Fiorito. Les disques tournent, et avec eux, le temps se dilue. Chaque note, chaque souffle de basse ou éclat de cymbale devient matière à rêver. Dans cet écrin acoustique, les corps se balancent, les regards se croisent, les cœurs s’ouvrent. Plus tard dans la nuit, les DJ sets live prennent le relais, sculptant des paysages sonores hypnotiques, tandis que les mixologues proposent des cocktails comme des fragments d’ailleurs : martini au litchi, margarita au wasabi, et autres élixirs subtils, à déguster avec les doigts, la peau salée, le cœur léger.
À deux pas de là, Urusai Izakaya propose une autre forme de voyage. Pensée comme une izakaya tokyoïte teintée d’âme ibérique, cette table d’un nouveau genre allie le geste précis des chefs Taku Yuji Mikurya et Romain Littière à la richesse du terroir local. Les bouchées croustillent, les sobas brillent d’umami, les tempuras chantent les saisons d’Ibiza. Sautés, crus, braisés, tout est juste, vibrant, harmonieux. Les sakés coulent, les conversations aussi.
Et comme chaque été, El Silencio s’habille aussi de style. La boutique Autry, conçue par Crosby Studios, dévoile ses sneakers rétro aux accents d’athlétisme chic, tandis que Maison Néo insuffle un luxe lent, artisanal, vibrant d’humanité. Chaque jeudi, des créateurs locaux animent un marché ensoleillé, où l’objet devient mémoire, et l’achat, une rencontre.
Car c’est bien cela, au fond, El Silencio : un lieu de croisements. Entre les éléments, entre les cultures, entre les gens. Une parenthèse suspendue où la beauté se vit, se goûte, s’écoute. Et lorsque l’été s’éloignera, emportant avec lui ses couchers de soleil et ses rituels sonores, il restera dans l’air un écho, une mélodie douce et tenace. Celle d’un moment partagé, quelque part sur la plage, au cœur d’un silence vibrant.