Qui es-tu, Dominic Fike ?
Photographe : Daniyel Lowden
Stylisme : Loyc Falque en Kenzo
L’Officiel Hommes: Quelle est la première musique qui vous a ému?
Dominic Fike : Probablement la musique d’un Disney. Les mélodies de ces films sont universelles, elles sont pour toujours dans ma tête. Vous pouvez facilement les reconnaître dans ma propre musique.
D’où viennent vos chansons?
Dans un documentaire consacré à Ed Sheeran, celui-ci a une formule éclairante : il dit quelque chose comme “l’écriture va et vient”. Je crois que la musique est déjà là, et qu’il faut l’attraper et la canaliser. C’est un peu à l’image de cette loi de l’énergie avec ce nom très compliqué...
Que préférez-vous, que l’on rêvasse en écoutant vos disques, ou que l’on danse ?
Rêvasser. Le casque vissé sur la tête.
Rêvez-vous de musique ?
Ces derniers temps, il m’arrive de me réveiller avec des idées de chansons qui seraient parfaites pour d’autres artistes. Je les entends chanter dans mes rêves des chansons qui m’existent pas. Mais comme je ne les connais pas, je ne peux pas les appeler pour les leur proposer...
Quelles chansons auriez-vous voulu écrire ?
Milionària, de Rosalia, et Off Top, de Earl Sweatshirt.
Qu’écoutez-vous ces temps-ci ?
Big Thief, Teyana Taylor et Bakar.
Quels sont les adjectifs que vous aimeriez voir associés à votre musique, et quels sont ceux qui vous irritent?
Honnête, j’aime bien. Et je trouve parfois péjoratif quand on dit de ma musique qu’elle est entraînante.
Est-ce que le lieu où vous composez influence vos chansons ?
Oui, j’ai installé un petit studio chez moi. Je viens de tout réinstaller dans mon salon, sur mon tapis, parce qu’une fois dessus, toutes mes meilleures idées me viennent. Je ne sais pas pourquoi, mais ce tapis est désormais essentiel.
L’offre musicale est pléthorique, comment se distinguer ?
J’aime à croire que, en définitive, les meilleurs se détacheront. Cette compétition est très stimulante.