5 restos pour se remettre d'une rupture
Type d’ex : Patron d’un resto du Marais, « photographe »
L’endroit : 4 étages de bonheur ouverts au printemps par Alexandra Delarive, déjà à l’origine du Marcel et du Marlon, et Irène Cohen, fondatrice de la maison Bonton. Une ambiance « girls only », le healthy cul-cul en moins.
Pourquoi ça nous sauve : Pour les brunchs du week-end, qui Dieu merci ne nous forcent pas à choisir entre des œufs Benedict et un muesli pour brindille. Idéal quand on a l’appétit peu prévisible et la crise de larme facile.
Le plat à prendre : Les pâtisseries low carb signées par la jeune cheffe des lieux Ophélie Barès, gagnante de l’émission Qui sera le meilleur grand pâtissier.
22 Rue Montmartre, 75001
www.restaurantmarcelle.fr
Type d’ex : Banquier, attaché de presse
L’endroit : La brasserie culte des Grands Boulevards, tombée en désuétude puis reprise cette année par le petit fils des fondateurs. Résultat, une planque contemporaine idéale pour enchainer les Spritz en fin d’après-midi.
Pourquoi ça nous sauve : Une terrasse immense où s’attabler incognito pour se plaindre des heures de son ex en regardant passer la foule débordée du quartier. On s’installe en front row pour se faire remarquer ou dans un coin au fond pour se couper du monde.
Le plat à prendre : Le croque monsieur, douillet, coulant, réconfortant.
15 Boulevard des Italiens, 75002
www.le-gramont.com
Type d'ex concerné : footballeur, marchand d'art véreux, patron de presse, héritier.
L’endroit : Très #paris8, décor sombre et nappes blanches, avec la cuisine « japonaise mais pas trop » du Chef Toyofumi Ozuru, qui a déjà fait ses preuves dans les autres restaurants du groupe Black Code (Kinugawa, Yoko…).
Pourquoi ça nous sauve : Vous êtes ici à l'adresse la plus stratégique du Triangle d'Or, une sorte de tour de contrôle. Parce qu’enterrer sa rupture passe aussi par la phase "regarde ce que tu rates", commandez du saké, faites deux trois blagues au serveur et attendez que l’ex en question passe par hasard. Forte probabilité pour qu'il vous rappelle dans l'heure.
Le plat : les California Ebi Tempura, à manger avec les mains grâce à la queue de la crevette qui dépasse. De circonstance.
21 Rue Bayard, 75008
orient-extreme.com
Type d’ex : Candidat de la Nouvelle Star, bourge à start-up
L’endroit : Le cabaret burlesque et mondain du 8e arrondissement, où toute la jolie faune descend s’encanailler devant les shows borderline inspirés par ceux de « The Box » à Londres et New-York. En moins scato tout de même.
Pourquoi ça nous sauve : Parce que primo ça capte mal, donc peu de chance de liker par mégarde une photo de sa nouvelle conquête ou de lui envoyer un texto zéro dignité à une heure avancée de la nuit, et parce qu’ensuite on peut expier deux trois frustrations en défiant les drag queens sur la barre de pole-dance histoire de repartir avec un remplaçant.
Le plat à prendre : Les ceviches poids plume de Gaston Acurio, parfaits pour laisser de la place aux cocktails sans risquer le coma éthylique.
15 Avenue Montaigne, 75008
www.manko-paris.com
Type d’ex : Graphiste, roots des Buttes-Chaumont, musicien raté
L’endroit : Une guinguette anti-hop spot, à mille lieux des bars éphémères en bord de Seine bondés où il vous a trainée de force. Des nappes en vichy, une terrasse sur l’eau et le week-end des bals mélangeant retraités, ploucs imbibés et rédactrices au bout du rouleau.
Pourquoi ça nous sauve : pour l’ambiance rien à f** , les pichés de rouge, votre robe à fleurs et le risque quasi-nul de retomber sur lui.
Le plat à prendre : la saucisse-frites, le banana’s split.
162 Bis Quai de Polangis, 94340 Joinville-le-Pont
www.chez-gegene.fr