Voici votre guide voyage anti-touristes
« Cette exposition est un parfait exemple de l'interdépendance que nous avons et comment nous ne pouvons pas exister sans l'autre: que nous sommes mieux ensemble que séparément. »
De gauche à droite : Sac en cuir et anse décorée de perles, Chanel. Eau de parfum “Essences Insensées Collection 34”, Diptyque, 135 €. Parfum “Replica Dancing on the Moon”, Maison Margiela, 125 €. Escarpins “Scar Graphics” en cadyimprimé, Mambrini × Emanuel Ungaro, 450 €. Bougeoir “BMF” et coupelle “Nagel”, Polar Decor, 30 € et 50 €. Sac “Kelly Mini II” en cuir, Hermès, 5 200 €. Porte passeport et étiquette à bagage “Dino” en cuir, Coach, 145 € et 40 €. Lavallière “ABCDior” modèle “O” en twill de soie, Dior, 160 €. Attaché-case “Limousine 40” en toile, Moynat, 7 000 €. Enceinte “Copenhagen”, Vifa, au Bon Marché Rive Gauche, 699 €. Lunettes de soleil en acétate, Tom Ford Eyewear, 370 €. Carnets en soie, Hermès, 80 € pièce. Sac à dos “The Rucksack” en cuir et nylon, Burberry, 995 €. Mules en cuir, Charvet, 270 €.
Certains s’enivrent de littérature, d’autres de sexe ou d’alcool... Qu’est ce qui vous fait tenir ?
Ce sont les œuvres d’art, sans aucun doute. C’est au musée que je me réfugie quand j’en ai besoin. Ou chez moi, où je suis parvenu, peu à peu, à m’entourer d’œuvres : quelques dessins anciens, des peintures argentées d’Anna-Eva Bergman ou monochromes de Kees Visser, des photographies de Sophie Ristelhueber, des sculptures de Marion Verboom ou de Maxime Bondu. Babi Badalov également, pour qui j’ai une grande passion. Il y a également ce tableau de Simon Hantaï , un “talisman” pour moi qui me rappelle ce que je dois au galeriste Jean Fournier qui fut pour moi un mentor. Cette œuvre me donne du courage quand je la regarde. J’aimerais qu’à son terme, ma vie ressemble à un tableau de Hantaï, déployée et tendue au maximum, avec ses vides et ses pleins, ses succès et ses échecs, ses doutes et ses convictions. En regard de cette toile de Hantaï, il y a une image de Georges Tony Stoll extrêmement importante pour moi. Elle représente un homme debout, anonyme, photographié à hauteur du torse, fermement campé sur ses jambes, un poing fermé et l’autre ouvert. Elle aussi me donne beaucoup de courage.
Une métaphore du combattant, un rameau d’olivier dans une main et une arme dans l’autre...
C’est effectivement l’image du combattant, main ouverte, détendue d’un côté et poing serré prêt à l’action, de l’autre. Il y a d’une part la détermination, la force et le travail ; de l’autre le lâcher prise. Et comme souvent chez Georges Tony Stoll, il y a au sol une rallonge électrique, symbole de l’énergie, de la possibilité de connexion à différents univers, de la fluidité surtout. Je suis un saint-simonien convaincu, pour qui la notion de flux est essentielle, qu’il s’agisse de connaissance, d’énergie, d’argent. Ou d’art.
Galerie Jérôme Poggi, 2, rue Beaubourg, 75004 Paris
T. 09 84 38 87 74, galeriepoggi.com
• Double Exposition de peintures de Georges Tony Stoll
“L’horizon est juste là”, au 2 et au 24, rue Beaubourg
(14 octobre-12 novembre).
• Exposition de Yona Friedman et Larissa Fassler
dans le cadre de la Fiac, 19-22 octobre, (secteur général)
œuvres de l’exposition “Architecture improvisée”,
Yona Friedman, 2017
et de la série “La Place de la Concorde”,
Larissa Fassler (2011-2017).
• Exposition de Yona Friedman, Hors-les-murs Fiac
(secteur On Site), Avenue Winston Churchill.
