Voilà ce qu'il faut aller voir si vous n'avez que trois soirées cinéma
Arsenic et jeunes dentelles
Un essaim de jolies blondes, un beau Yankee blessé… En signant “Les Proies” (1), adaptation du roman déjà porté à l’écran en 1971 avec Clint Eastwood, Sofia Coppola rappelle, dix-huit ans après “Virgin Suicides”, la maîtrise de ses obsessions. Un conte gothique et ludique, une mise en scène primée à Cannes.
Leur plus belle histoire d’amour
Mathieu Amalric et Jeanne Balibar réinventent l’idée même du biopic avec “Barbara” (2), portrait follement libre et poétique d’une artiste de légende. Film dans le film – il joue un réalisateur, elle la star qui doit incarner Barbara –, jeux de miroirs, envolées virtuoses… La dame en noir aurait aimé.
Une épopée bouleversante
Que “120 battements par minute” (3), vertigineuse reconstitution des luttes d’Act Up dans les années 1990, soit inspiré de la propre expérience de Robin Campillo (“Eastern Boys”, “Les Revenants”) lui donne encore plus de souffle. Grand prix du 70e Festival de Cannes, mais palme de l’émotion.