Tous les secrets des costumes Dior du ballet Nuit Blanche à Rome
Dior et la danse, c’est une histoire passionnée qui n’en finit plus. Tout comme le créateur en son temps, Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de la maison française, déclare son amour à cet art depuis maintenant plusieurs saisons. Alors qu’elle dévoilait en septembre dernier un défilé printemps-été 2019 ponctué par des créations romantiques inspirées de la danse, et des performances artistiques à couper le souffle, la créatrice remet ça le temps du ballet Nuit Blanche du Teatro dell’Opera de Rome.
L’occasion pour elle d’approfondir sa vision créative où danse, culture et couture se rencontrent. "J’admire Eleonora Abbagnato depuis des années. C’est une artiste extraordinaire qui a travaillé dur pour atteindre ses objectifs. Elle représente une grande source d’inspiration pour les femmes de la nouvelle génération. Sa carrière, tout comme la mienne, s’est forgée entre l’Italie et la France, ce qui nous rapproche, elle et moi", confie la styliste à propos de sa collaboration avec la danseuse étoile.
Pour confectionner cette collection si particulière, Maria Grazia Chiuri a ainsi trouvé son inspiration dans une réflexion sur les spécificités des corps des danseuses et des danseurs. La création des costumes des seize artistes s’articule ainsi autour des définitions contemporaines de la féminité et de la masculinité, avec des matières légères et souples qui répondent au mieux aux exigences techniques et esthétiques de la danse.
La maille et le tulle se superposent pour composer des combinaisons et des ensembles à la fois fonctionnels et féeriques, tandis que la jupe ample de l’étoile Eleonora Abbagnato est brodée de fleurs de soie romantiques parsemées entre deux pans de tulle, rappelant celles conservées dans les herbiers, une référence florale emblématique qui rend hommage à l’héritage Dior.
Point culminant de cette collection : les deux danseurs étoiles, Eleonora Abbagnato et Friedemann Vogel, portent symboliquement la couleur irisée de la nacre, tandis que le corps du ballet apparaît tel un kaléidoscope formé de différentes couleurs poudrées, recouvertes d’un tulle noir tel un nuage impalpable qui révèle plus encore l’effet scénographique de la performance. Tout simplement magique.
Dernier rendez-vous de cette rencontre exceptionnelle entre Dior et la danse : Maria Grazia Chiuri a profité de la venue de Chiara Ferragni à Rome à l'occasion de l'avant-première du spectacle, afin de lui révéler ses endroit préférés dans sa ville natale. Suivez le guide !