Joaillerie

Bvlgari investit le Kremlin

Le musée du Kremlin de Moscou ouvre ses portes jusqu’au 13 janvier prochain à l’exposition Tribute to Feminity : une rétrospective somptueuse qui retrace avec éclat l’évolution du style Bvlgari sur plus d’un siècle.
1990s movies 1995 movies blue eye shadow bracelet chinchilla eye shadow films by martin scorsese fur gold bracelet headband headscarf jewelry lying down movies pink lipstick stone person human finger

Les expositions destinées à exalter l’histoire du joaillier italien et à démontrer la richesse de son patrimoine se sont toutes signalées par leur magnificence et leur ampleur inégalées. Les parisiens se souviennent de l’exposition pharaonique qui s’est tenue au Grand Palais. Cette année, c’est au tour des moscovites de profiter du spectaculaire patrimoine de la maison romaine centenaire. En effet, depuis le 7 septembre, le musée du Kremlin de Moscou ouvrira ses portes à l’exposition rétrospective Tribute to Feminity, qui illustrera l’évolution du style Bvlgari sur plus de 100 ans. 500 pièces exposées, qui traversent les époques de la fin du 19e siècle jusqu’aux années 1990.

Retracer l’association entre les créations Bvlgari et l’émancipation féminine

 

Difficile de choisir un lieu plus fasteux : le « Musée national historique et culturel et le site patrimonial du Kremlin de Moscou », institution culturelle de l’état fédéral, est un complexe muséal unique, qui comprend le Palais des Armures, les cathédrales de l’Assomption, de l’Archange et de l’Annonciation, le clocher d’Ivan-le-Grand, l’Église de la Déposition-de-la- robe-de-la-Vierge et le Palais du Patriarche. Le Palais des Armures est le plus vieux musée de Russie ; il est ouvert au public depuis 1806. Les musées du Kremlin conservent des objets exceptionnels de divers types d’art russe et étranger, pour un total de plus de 160 000 pièces. Parmi ses incroyables trésors, il présente près de 13 200 chefs d’œuvre de la joaillerie russe allant du 12e au 20e siècle au sein d’une exposition permanente ainsi que dans le cadre d’expositions temporaires.

Tribute to Feminity sera présentée au rez-de-chaussée du Beffroi de l’Assomption et au rez-de-chaussée du Palais du Patriarche. L’exposition retrace l’association étroite entre les créations de Bvlgari et l’évolution du goût des femmes qui s’est faite en parallèle avec l’émancipation féminine. Les visiteurs pourront notamment admirer la collection complète des bijoux Bvlgari ayant appartenu à Liz Taylor ainsi que de nombreuses pièces provenant des collections d’ Anna Magnani, d’Anita Ekberg, d’Ingrid Bergman ou encore de Gina Lollobrigida. Les admirateurs de têtes couronnées pourront également capture d’un peu plus près l’éclat et la splendeur d’une tiare exceptionnelle puisqu’elle provient de la collection privée de la Princesse Olimpia Torlonia. Au final, il n’est pas exagéré de dire que les passionnés de légendes pourront côtoyer les amateurs de somptuosités au fil d’une exposition dont chaque pièce conjugue trésor d’exécution grâce à la vigueur d’un savoir faire spécifique, spectacle liée à la présence de pierres précieuses d’un poids et d’un éclat inouïs, et enfin historiques remarquables : la plupart des pièces exposées ayant appartenu soit à des actrices de renoms, des femmes du monde inspirantes, des princesses et des aristocrates réputées pour leur extravagance, pour leur élégance, ou pour les deux à la fois. Conçu comme un hommage à la féminité, cette exposition qui s’annonce majeure sera, à n’en pas douter, une leçon d’histoire, d’esprit et de goût. L’exposition Tribute to Feminity sera présentée jusqu’au 13 janvier 2019.

 

1 / 4
Point d’orgue de la rétrospective: la collection Elizabeth Taylor. Difficile de citer de manière exhaustive l’ensemble des bijoux Bvlgari ayant appartenu à l’actrice tant la star aimait la générosité opulente du joaillier italien. Quelques pièces mythique: la bague de fiançailles en émeraudes de l’actrice, le collier d’émeraudes et de diamants que Richard Burton lui offrit à l’occasion de leur mariage en 1964 (le seul bijou que la star porta à son mariage), un sautoir et son pendentif octagonal serti d’un saphir de 65 carats, la broche “tremblante” sertie d’émeraudes et de diamants, la bague Trombino sertie d’un saphir cabochon, et enfin un collier de 1975 comprenant d’anciennes pièces de monnaie issu de la fameuse collection Monete.
L’exposition fait la part belle aux pièces splendides ayant appartenu à la légendaire actrice italienne Anna Magnani : une bague en platine au dos de laquelle ont été gravées les initiales « AM », deux magnifiques broches en platine serties de diamants et de perles naturelles en font également partie ( la première est surmontée d’une perle d’eau douce grise, la deuxième d’une perle d’eau salée), une paire de boucles d’oreilles comprenant trois rangées de rubis et de diamants rappellant le « trident » formé par les rues qui relient la Piazza del Popolo à la basilique Saint-Pierre. Mais aussi un superbe étui à poudre en or surmonté de diamants.
L’exposition fait la part belle aux pièces splendides ayant appartenu à la légendaire actrice italienne Anna Magnani : une bague en platine au dos de laquelle ont été gravées les initiales « AM », deux magnifiques broches en platine serties de diamants et de perles naturelles en font également partie ( la première est surmontée d’une perle d’eau douce grise, la deuxième d’une perle d’eau salée), une paire de boucles d’oreilles comprenant trois rangées de rubis et de diamants rappellant le « trident » formé par les rues qui relient la Piazza del Popolo à la basilique Saint-Pierre. Mais aussi un superbe étui à poudre en or surmonté de diamants.
L’opulence suprême : surmonté d’une émeraude de 300 carats, ce sautoir représente la tendance « maxi » des années 70, L’ association chromatique, qui dénote bien la fascination de l’époque pour l’Extreme-Orient, est inspirée des bijoux des princes moghols. Bvlgari créa plusieurs sautoirs dans ce style durant cette décennie. Ces sautoirs furent également l’occasion de revisiter les créations « chaînes d’huissier », très en vogue dans les années 30 à l’époque des bijoux Art déco, quand le pendentif était souvent détachable.

Recommandé pour vous