Louis Vuitton ou l'art de faire du nouveau avec du vieux
Avec la collection “New Classics”, Virgil Abloh repense la maroquinerie contemporaine pour Louis Vuitton Homme. Loin d’être figés dans le temps et l’histoire de la marque, ces grands classiques reprennent du service grâce à un sérieux twist opéré par le designer sans limites. Ainsi du modèle Steamer, dont la version originelle date de 1901 et qu’il vient de revisiter, en donnant sa version hype du sac business. Ou encore la pochette Volga, quelque peu tombée dans l’oubli, à l’esprit petit mais costaud, repensée en un volume plus imposant et hybride, sac ou portefeuille selon qu’on enlève ou pas sa poignée chaîne amovible. Ou encore le sac Soft Trunk, parfaite illustration de la tradition malletière maison, dont on a conservé les finitions métalliques hautement reconnaissables tout en lui apportant une souplesse qu’il n’avait pas. Avec sa bandoulière amovible en chaîne de résine à effet mat et lanière en cuir, c’est LE sac de cette entrée de saison. Quant à la version Mini Soft Trunk, très streetwear dans l’esprit, elle fait déjà un carton. Au total, ce sont quatre sacs qui réinventent la maroquinerie en embrassant l’époque, nous rappelant que les mouvements et attitudes 2020 ne sont pas forcément les mêmes qu’auparavant. Ils sont reconnais- sables à une nouvelle signature (des fleurs rivetées) et disponibles dès maintenant en deux catégories: leur version permanente dans la gamme Monogram Eclipse, et leur version saisonnière, dans chaque collection et pré-collection signée Virgil Abloh pour Louis Vuitton Homme. Inspirations, matières et couleurs évolueront au gré des défilés, annonçant une approche renouvelée de l’univers maroquinier : celui d’un accessoire qui se situe entre pièce classique et objet de tendance.