Dans le bureau d'Andrea Rosso
Sa source d’information
Instagram, qui devient doucement mais sûrement son journal quotidien, des nouvelles du monde au design graphique !
Son bureau
Celui qu’il occupe à Breganze, au siège de Diesel (où il officie aussi comme directeur artistique des licences, ndlr), au capharnaüm bien maîtrisé.
Une obsession
L’usage quotidien de duck tape, ce ruban adhésif toilé déchirable à la main, qu’il aime coller frénétiquement un peu partout : sur les portes, le sol, les vêtements, le papier...
Son stylo idéal
Un Fabric Marker. Il en possède de toutes les couleurs.
Sa dernière acquisition
Une épreuve photo par Ari Versluis et Ellie Uyttenbroek, du collectif Exactitudes, qui, depuis 1994, portraitisent leurs concitoyens hollandais, vus comme autant de tribus urbaines (leur travail aurait fortement inspiré la marque Vetements, ndlr).
Sa bibliothèque
Des années de recherche, de la conception graphique à la photographie via le mobilier, et une section militaire, une japonaise...
Son ordinateur
Un MacBook Pro “stické”d’autocollants comme celui d’un ado.
Son trésor
Des piles de vêtements militaires vintage, collectés aux quatre coins du monde et entreposés un peu partout.
Un détail d’importance
Les tampons encreurs, lettres et chiffres, accessoires essentiels de l’univers quotidien chez Myar.
Sa montre
Fictive et immobile, arrêtée à 10 h 55.
Une ambiance de travail
Les hangars de logistique du e-commerce Myar.
Sa dernière lecture
The Inevitable, de l’Américain Kevin Kelly, un ouvrage sur l’intelligence artificielle, les médias, les tendances technologiques. “Effrayant, mais plein d’enseignements.”
Son livre de travail
DPM, Disruptive Pattern Material, sa bible du camouflage ! Un des meilleurs ouvrages consacrés aux imprimés
camo militaire, 944 pages et 5 000 images expliquant leur origine.
Une référence artistique
Le Japonais Keiichi Tanaami, un des leaders du pop art d’après-guerre, qu’il aime pour son électrique style psychédélique.
Son carnet de travail
Un cahier à pochettes plastifiées dans lequel il glisse toutes ses inspirations pour sa prochaine collection : matériaux, croquis, tissus...
Un artiste qui l'inspire
Le sculpteur hollandais Ron van der Ende, “l’un des meilleurs pour transcender le bois de récupération en bas-reliefs”.