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Yeah ! Un nouveau Yaya vient d’ouvrir à Paris

On l’adorait à Saint-Ouen, et le voici à Paris : la parfaite adresse à la grecque de Juan Arbelaez s’installe dans le nord parisien.
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Frange courte et chevelure épaisse, regard clair et affirmé, un je-ne-sais-quoi de mutin dans les traits de son visage: Angel Olsen affronte sa timidité avec son seul talent, qui nous épate encore aujourd’hui avec All Mirrors. Dès Lark, fabuleuse ouverture hypnotique, on entre dans une nouvelle dimension sonore. Si le terreau rock reste palpable, les mélodies partagent la vision d’une pop cérébrale et sophistiquée. Elle qui cultivait la mélancolie franche de Cat Power s’impose aujourd’hui comme digne héritière de la magicienne anglaise Kate Bush.

Née il y a trente-deux ans dans le Missouri, Angel est une enfant adoptée qui a grandi dans une famille attentive et chaleureuse. Elle pratique la musique dès son plus jeune âge. D’abord avec un synthétiseur offert par ses parents, puis une guitare, elle imagine ses propres morceaux. Son vœu le plus cher: chanter. Au collège, elle plonge dans le rock’n’roll. Puis, le bac en poche, commence à se produire dans les bars de Saint-Louis puis de Chicago. Repérée par l’un des chefs de file du folk alternatif américain, Bonnie “Prince” Billy (l’un de ses héros, dira-t-elle plus tard), elle sort son premier album en 2012, Half Way Home. Depuis, non seulement Angel n’a jamais déçu mais elle n’a cessé de se renouveler à chaque disque, s’entourant de musiciens dévoués à sa cause et livrant ses états d’âme avec un sens aigu des mélodies. “J’ai tendance à tout exagérer, à embellir ou dramatiser la vérité, et cela sert mes chansons, je crois”, nous confiait-elle il y a quelques années. Ce qui séduit des artistes plus mainstream comme Mark Ronson, qui l’invite sur True Blue dans son dernier album, Late Night Feelings.

C’est encore le cas aujourd’hui avec All Mirrors. Des miroirs qui renvoient l’image multiple de celle qui n’a d’autres armes que sa voix pour affronter la violence de l’existence. Son dernier album, My Woman, assenait déjà son féminisme et sa volonté de s’émanciper musicalement des catégories préétablies – plus de claviers dans son rock, plus de liberté de ton. Mais, par sa nature introspective, non dénuée d’onirisme, All Mirrors s’impose comme l’accomplissement de la chrysalide Olsen. Entre violons célestes, claviers vaporeux et rythmiques savantes, ses onze morceaux frappent par leur densité narrative. Angel Olsen chante ce qu’est l’amour, la solitude, le regret et l’espoir, sans assombrir nos horizons. Au contraire, elle nous ouvre les champs d’une musique à la fois inclassable et accessible.

"All Mirror", D'Angel Olsen (Jagjaguwar), sortie le 4 octobre

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