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King Princess : "J'adorerais re-plonger dans les années 70"

Elle a déjà tout d'une grande. Du haut de ses 19 ans, elle se fait peu à peu une place dans le paysage de la pop quelques mois seulement après la sortie de son tout premier titre, "1950".
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Tout a commencé à New York, où Mikaela Straus (son vrai nom) fait ses armes dans le studio d’enregistrement de son père. “J’étais une fille passionnée par le rock, j’ai grandi avec les disques de Led Zeppelin de mes parents”, raconte King Princess. “Mon vrai modèle est Jack White. Un soir, ma mère est allée voir les White Stripes et a rapporté le poster de l’album Icky Thump, sur lequel il apparaît en costume noir et blanc. Cette photo a été un déclic pour moi, et pour ce que je voulais devenir.” En véritable touche-à-tout, elle compose des morceaux dès l’enfance, ce qui lui vaudra d’être approchée par le label Virgin Records à l’âge de 11 ans. Elle décline l’offre pour continuer l’école et, quelques années plus tard, partira étudier la musique à l’université de Californie du Sud, avant de se consacrer pleinement à sa carrière. Dans sa chambre d’étudiante, elle écrit des morceaux, dont 1950, qu’elle mettra en ligne sur Youtube quelques jours après sa création. Peu après, Harry Styles, Romy Madley Croft (The xx), Charli XCX et même Kourtney Kardashian comptent parmi ses fans. Rien que ça.

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Bustier en nylon, Ellery. Jean et sneakers, perso
Chemise et jean en denim et boots en cuir, Calvin Klein Jeans
Trench en coton, Ellery. Short en polyester, Adidas. Bottes en cuir, Céline

En plus d’être à l’origine de véritables pépites pop (l’émouvant Talia en est un parfait exemple), King Princess incarne également la relève d’une génération aux identités plurielles. “Je m’identifie comme une personne queer, une sorte de femme qui se place souvent en observatrice de la féminité, juste à la limite du spectre”, explique l’artiste, d’une voix assurée. “J’ai trouvé un nom qui me permet d’exister sous plusieurs identités. C’est la métaphore parfaite pour me décrire. C’est génial de se réveiller et d’être une princesse, et de décider le lendemain d’être un roi.” Dans ses clips, elle porte la moustache et sort avec des filles. Dans ses chansons, elle scande “I hate it when dudes try to chase me, but I love it when you try to save me” (“Je déteste quand des mecs essaient de me draguer, mais j’aime quand tu essaies de me sauver”), et utilise le pronom “elles” pour parler de ses amours déchues sur fond de mélodies furieusement accrocheuses. Clair, net, et courageusement précis.

 

Retrouvez cet article dans son intégralité dans le numéro d'août de Jalouse Magazine, actuellement en kiosques.

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King Princess on Nicki Minaj and Going Back to the 70s - L'OFFICIEL

Photographie : Daniel Reagan
Stylisme : Henna Koskinen
Video by: Dylan Coughran
Art Direction: Daniel Regan
Journalist: Mathilde Berthier
Producer: Rebecca Hearn

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