Atelier Spiga 50, une nouvelle marque inspirée de l'âge d'or hollywoodien
Retenez bien son nom : l’italien Danilo Forestieri a frappé fort pendant la fashion week de Paris, avec sa nouvelle marque Atelier Spiga 50, influencée par le cinéma hollywoodien, Paris la nuit, ou encore les tapis rouges.
Danilo Forestieri est avant tout un passionné de cinéma, celui des des films noirs hollywoodiens des années 1950. C’est cet art qui le mènera précisément à la mode, et donc à la création d’Atelier Spiga 50, sa nouvelle marque de prêt-à-porter, qui tire son nom de la célèbre rue de Milan, où se trouvent le showroom, les bureaux et la première boutique.
Né dans le sud de l'Italie, Danilo s’est en effet forgé, dès son plus jeune âge, un lien fort avec les codes du glamour à travers Marilyn Monroe, Sofia Loren, Grace Kelly, ou encore Rita Hayworth. C’est poussé par son amour du cinéma qu’il poursuit des études d'art théâtral et une formation à l’Alta Moda de Rome, puis il se perfectionne dans de grandes maisons de couture, dont Gattinoni, Fausto Sarli et Elie Tahari à New York, à une époque où explosait la mode italienne et où les super-models étaient des icônes internationales.
Très attaché au Made in Italy - les matières premières proviennent des quartiers textiles de Côme et de Florence, les détails en cuir de maîtres artisans en Toscane, le tailleur en Lombardie - il célèbre ici, à travers Atelier Spiga 50, l’artisanat italien dans toute sa splendeur. « J’ai imaginé une diva du cinéma qui m’inspire, mais plus urbaine, avec des touches de sportswear, pour la rendre plus actuelle », révèle le créateur, qui a cependant tenu à présenter sa première collection à Paris, une ville qui lui porte bonheur. Une partie de la collection a d’ailleurs fortement été influencée par les lumières et les couleurs du Boulevard de Clichy, la nuit. Ainsi l’on retrouve des pièces sculptées près du corps que l’on peut confondre avec de la lingerie, de sombres robes fourreau avec gants intégrés, de la dentelle de Calais mêlée à du cuir, ou encore de sensuelles chemises en soie.
« Je fais tout par moi même, quitte à ne pas dormir » assure Danilo, qui aime dessiner ses propres imprimés, ici un motif diamant, plus loin un as de coeur, racontant ainsi une autre vision de la féminité, plus romantique. Des vestes de croupiers aux tissus empruntés à la garde-robe masculine, des robes-blazer en clin d’oeil au red carpet complètent cette première collection qui fait déjà grand bruit. « Je veux faire en sorte que les femmes se sentent à la fois à l'aise et sexy dans mes créations, en mélangeant les codes de la couture et du sportswear » conclut Danilo Forestieri.