Pourquoi le Liberty n'a pas à rougir de lui
Ici, on ne parle que de l’authentique, le labellisé “Liberty of London”. Sophie Mechaly, la maîtresse de maison, a toujours mis un point d’honneur à ne se fournir que chez le fabricant officiel, référence mondiale du “overall” floral depuis 1884. En résultent deux décennies de chemises imprimées et une sensation de goûter à la fameuse madeleine proustienne quand la créatrice parisienne décide de revenir à ses premières amours, avec une collection printemps-été aux accents vintage, époque fin de siècle dernier. N’oublions pas que la femme d’affaires a été élevée très tôt dans l’art de la chemise via la marque de ses parents, Le Garage, une référence dans les années 1980-1990. Une période qu’elle affectionne particulièrement, et qu’elle avoue aujourd’hui remettre à l’honneur pour les deux prochaines saisons au moins, assistée pour ce faire du styliste britannique Luke Day, dont le look rétro 3.0 est aussi une référence en soi. Autant dire que le sujet n’a plus de secrets pour elle et qu’elle en maîtrise toutes les déclinaisons : chemise bowling (coupe boxy, col ouvert, fente côté), chemise pyjama (en coton gansé d’un passepoil contrasté), chemise foulard (en soie impression Paisley)… Cette fois-ci, on retiendra la chemisette (très important, le suffixe) en patchwork de trois imprimés différents, col en opposition et ganses passepoilées (photo ci-dessus). Parfaite pour le brief du moment qui nous enjoint à “cultiver notre singularité”.