Met Gala 2025 : la haute joaillerie rencontre le style avec ALMASIKA pour Edward Enninful
La Maison ALMASIKA signe une collaboration audacieuse et poétique pour le Met Gala 2025
Sous les projecteurs flamboyants du Met Gala 2025, l’ancien rédacteur en chef de British Vogue, Edward Enninful, est apparu dans une élégance souveraine, magnifiée par un détail à la fois subtil et saisissant : un ensemble de bijoux signé ALMASIKA. La Maison de haute joaillerie française, fondée par Catherine Sarr, a conçu pour l’occasion le Invictus Flower Set — une parure de broches et de boutons de manchette où chaque pétale évoque la résilience, la grâce, et la force tranquille.
Le choix du nom Invictus, qui signifie "invincible" en latin, n’est pas anodin. Il s’agit d’un hommage poétique à la capacité de s’épanouir malgré l’adversité — à l’image de ces fleurs qui plient sous la tempête mais ne rompent jamais. Chaque pièce de l’ensemble, ornée de diamants naturels du Botswana (17 carats au total) et sertie dans de l’or à la finition noir rhodié, incarne cette tension entre délicatesse et puissance. La pureté du diamant — pierre de l’endurance — y devient symbole d’un raffinement intemporel, nourri d’un ancrage profond dans l’histoire et la nature.
C’est la styliste Susan Bender qui a orchestré la vision de cette mise en beauté unique, en puisant dans l’héritage diasporique et personnel d’Enninful : "Pour le look d’Edward au Met Gala, je voulais tisser un héritage multicouche — un hommage aux traditions de tailleurs sur-mesure dans les communautés noires. Du souvenir de son enfance dans l’atelier de sa mère, créatrice pour la communauté britanno-ghanéenne, à notre recherche minutieuse de portraits d’hommes noirs du tournant du siècle dernier, chaque élément raconte une histoire." Et elle poursuit : "Choisir ALMASIKA s’est imposé naturellement. Les créations de Catherine Sarr, ancrées dans la mémoire culturelle et la forme organique, résonnent de cette même force silencieuse. L’or rehaussé de noir rhodié, les diamants éthiques : tout y exprime une élégance consciente et un patrimoine réfléchi."
Derrière ALMASIKA, il y a Catherine Sarr, joaillière française au parcours singulier. Quinze années passées chez De Beers, une vie sur trois continents, mère de quatre enfants, mécène active de la scène artistique française et américaine, et chevalière des Arts et des Lettres. Basée à Chicago, elle a construit ALMASIKA patiemment, en dix ans, selon les principes fondateurs des grandes Maisons : une exigence de savoir-faire, une fidélité à l’artisanat, mais surtout une attention absolue à la cliente — femme accomplie, libre, et en quête de sens.
"On a tendance à comparer son chapitre 1 avec le chapitre 25 d’un autre business", confie Catherine. "Hermès a été fondé au XIXe, Chanel il y a un siècle. À l’ère d’Instagram, on oublie que l’indépendance et l’unicité prennent du temps. J’ai créé ALMASIKA pour des femmes qui peuvent tout s’offrir, mais qui cherchent avant tout des valeurs."
Aujourd’hui, ALMASIKA est bien plus qu’une Maison de joaillerie : c’est une communauté de femmes influentes, de Michelle Obama aux directrices de musées, qui reconnaissent dans ces bijoux une forme d’appartenance "that money can’t buy". La marque a bâti sa réputation aux États-Unis grâce à une stratégie audacieuse : organiser des trunk shows intimes avec des galeries, musées et collectionneurs, loin des circuits traditionnels. Implantée solidement à Chicago, elle rayonne désormais dans les enclaves les plus exclusives : Hamptons, Palm Beach, Pacific Palisades…
Distribuée chez Bergdorf Goodman, Neiman Marcus, Moda Operandi et La Samaritaine, ALMASIKA s’apprête à franchir une nouvelle étape : l’ouverture d’une boutique à son image, pensée comme un appartement parisien, lieu de culture, de vie, et de rencontre.
Marque discrète mais puissante, ALMASIKA incarne une nouvelle génération de haute joaillerie : indépendante, ancrée dans l’art, portée par des valeurs fortes et un regard profondément contemporain. Une promesse rare — et précieuse.