Le Meurice : le Bar 228 célèbre le World Cocktail Day avec panache
Du 10 au 18 mai, Le Meurice réinvente deux classiques au cœur de l’élégant Bar 228.
Quand les grandes adresses parisiennes prennent le pouls du temps, c’est tout un art de vivre qui se réinvente. À l’occasion du World Cocktail Day, célébré le 13 mai, le légendaire Bar 228 de l’hôtel Le Meurice dévoile une parenthèse sensorielle du 10 au 18 mai, où deux icônes de la mixologie hollywoodienne se refont une beauté à la lumière du XXIe siècle.
Ici, l’élégance n’est jamais figée, elle s’infuse, se distille et s’élève au rang d’expérience. Pour ce rendez-vous éphémère, le Bloody Mary et l’Espresso Martini, stars de l’écran et des lounges feutrés, revêtent de nouveaux habits. Le Bloody Mary, audacieusement allégé de son jus de tomates, renaît sous la forme d’une eau claire, mais puissante, infusée au piment d’oiseau, céleri et zeste de citron. Servi en dry, couronné d’une feuille de basilic, il révèle une profondeur insoupçonnée — un hommage liquide aux soirs tièdes de mai, aux apéritifs qui s’éternisent sous le murmure d’un Paris en éveil. L’Espresso Martini, lui, se fait plus doux, presque caressant. Il prend les allures d’un café noisette de fin de repas, où les notes de noisette, enveloppantes et délicates, dansent avec l’amertume du café et la chaleur de la vodka. Pour sublimer cette création, le chef pâtissier Cédric Grolet et son équipe ont imaginé une truffe à la noisette, délicate tentation qui prolonge le plaisir jusqu’à la dernière note.
Et pour que l’instant soit complet, la cheffe Clémentine Bouchon compose une partition salée à la hauteur de cette symphonie liquide : beignets de gambas au citron et algues, jambon Bellota aux arômes profonds, thon rouge à cru relevé d’épices et de riz croustillant. À la clé, un voyage culinaire où chaque bouchée accompagne le cocktail comme un refrain bien accordé.
Le soir venu, lorsque les premières notes de jazz se glissent entre les fauteuils de cuir et les boiseries du Bar 228, le lieu révèle toute sa magie. Il ne s’agit plus seulement de siroter un cocktail, mais de goûter à un art de recevoir, de savourer une atmosphère rare, un luxe discret où le temps suspend son vol.
Ainsi, en ce mois de mai, Le Meurice nous rappelle que revisiter les classiques, c’est parfois leur redonner un supplément d’âme. Et qu’au Bar 228, la modernité a le goût subtil de l’intemporel.