Chez Patou, la joie affûtée d’une élégance urbaine
Entre sensualité estivale et couture structurée, Patou célèbre une joie résolument parisienne.
Pour le Printemps-Été 2026, Patou célèbre la joie comme un état d’être vibrant et incarné — non un rêve lointain, mais une présence vive au cœur de la ville. Sur les pavés tiédis, les talons miroir tranchent l’air, renvoyant l’éclat du soleil sur les escaliers désertés et l’onde figée d’un bassin de marbre. La silhouette est aiguisée, précise, habitée d’une élégance consciente, presque insolente. Les matières jouent un double jeu : le flou graphique flirte avec des lignes architecturées, les textures plissées ou froissées effleurent la peau avec une sensualité d’été. Le jaune pâle, les imprimés mêlés, les blancs laiteux, jusqu’au rose tendre qui s’invite comme un sourire — tout respire la légèreté et l’éclat. On y lit, en filigrane, les échos du maître Jean Patou, réinterprétés avec l’aisance d’une couture qui connaît ses racines. Jour et nuit fusionnent parfois dans une même pièce, comme une esquisse moderne de la Parisienne : libre, précise, joyeuse.










