Vous connaissez le psoas, ce muscle qui contrôle nos émotions ?
Il relie les jambes à la colonne vertébrale. Le psoas-iliaque se veut indispensable, étant responsable de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et de l’équilibre de notre être. Mais aussi, le muscle possède une particularité que nombreux d'entre nous ignorent : il existe une liaison indirecte intime entre le psoas et la partie la plus ancienne de notre tronc cérébral, mieux connu sous le nom de cerveau reptilien. Le groupe musculaire joue alors un rôle capital dans notre bien-être physique comme psychique.
En médecine Ayurvédique, le psoas-iliaque a été baptisé "muscle de l'âme". Et pour cause : il se veut relié à nos réactions face à des événements stressants. Liz Koch, auteure du Psoas Book, indique qu'il "incarne littéralement notre profonde envie de survie, et plus profondément, notre désir élémentaire de nous épanouir". Mais aussi, un psoas tendu indique un cerveau reptilien l'étant également, délivrant alors un sentiment généralisé de malheur. "Bien avant la parole ou la capacité d’organisation du cortex développé, le cerveau reptilien, connu pour son instinct de survie, a maintenu le fonctionnement de notre base essentielle", précise Koach.
Pour éviter d'en arriver au point de non-retour, la prise de conscience de l’importance du psoas et le soin à lui porter se veulent essentiels. Il est primordial de le choyer comme il se doit, notamment à l'aide de la pratique régulière de certains exercices. En douceur, et le tout combiné à des respirations profondes, ces entraînements quotidiens vous permettront de gagner à la fois en souplesse, bien-être et équilibre émotionnel. Pour ce faire, bougez le plus possible et étirez votre muscle : fente avant, yoga, natation ou danse sont des alternatives recommandées à cet effet. Idéalement, n'hésitez pas à clôturer chaque séance par une routine d'assouplissement, du gainage et la réalisation de quelques automassages.