The Lowell, le vrai chic new-yorkais
Aussi raffiné qu’un hôtel particulier, aussi luxueux qu’un palace, The Lowell s’impose comme l’adresse la plus chic et discrète de l’Upper East Side. Entre Madison et Park Avenue, il règne dans ce petit bijou de 17 étages une ambiance élégante très Nouvelle Angleterre…
Il fêtera son centième anniversaire dans moins de deux ans. L’équivalent d’une éternité dans une ville constamment à la recherche de nouveauté… Et pourtant, depuis 1927, The Lowell est le pied-à-terre des stars et célébrités qui séjournent dans l’Upper East Side. Idéalement situé sur la 63ème rue Est, à deux pas de Central Park et des boutiques de luxe de Madison et de Park Avenue, The Lowell prouve que le quartier offre une alternative de charme aux méga-structures de 1000 chambres qui se poussent du col dans la forêt de gratte-ciel de la cité.
Une légende de l’hôtellerie
Derrière sa façade Art Déco de 17 étages, cet ancien hôtel particulier où vécurent Dorothy Parker ainsi que Scott et Zelda Fitzgerald, abrite aujourd'hui 44 suites et 21 chambres au confort inégalé. Dès le lobby, les hôtes apprécient l'atmosphère feutrée d'une demeure discrètement luxueuse où le mobilier Empire, voisine avec une console signée Edgar Brandt... Le service, à l'image de l’omniprésent directeur général Heiko Kuenstle et de la concierge clés d’or, Susanne Carter, est à tout instant irréprochable. Dans les suites, les cheminées ne sont pas un simple élément de décoration. A votre demande, le chasseur viendra y allumer un joyeux feu de bois. Unique à New York.
Esthétique avant tout
Pour demeurer au sommet de l’hôtellerie locale, l’hôtel, qui est un membre éminent des Leading Hotels of the World, a su se réinventer au fil des ans sans changer d’état d’esprit. La dernière rénovation intervenue il y a neuf ans a été confiée à l’architecte londonien Mark Pinney connu pour son travail chez Harrods et d’autres marques prestigieuses comme Armani, Apple ou Burberry. Son but : « créer un lien esthétique entre les espaces publics du premier et du deuxième étage, afin de relier de manière transparente le hall d'entrée, le salon de la bibliothèque, le restaurant et l'hôtel. » Une opération qui s’est faite en respectant le style des lieux et à laquelle a contribué le décorateur Michael Smith.Célèbre pour son approche moderniste du design traditionnel, le Californien a mis son style novateur au service d’une décoration des chambres et des parties communes en harmonie avec ce côté traditionnel et gentiment old fashion qui compose l’âme du Lowell.
Une démarche voulue par la directrice de création et copropriétaire de l’hôtel, Dina De Luca Chartouni : « Nous innovons continuellement dans notre design tout en restant fidèles à ce que nous sommes » explique-t-elle. « The Lowell a une âme qui provient d'un mélange unique d'éléments, le luxe intemporel de nos chambres et de nos suites, le talent et le dévouement de notre personnel, et la fidélité de nos clients qui choisissent de faire du Lowell leur maison à New York ».
On aime le choix des tissus, les lits immenses, le coin bibliothèque, le charme classique d’un beau mobilier qui oscille entre l’Art Déco et le style Empire. Bref, l’assurance d’un séjour apaisant en plein cœur de l’effervescence de la ville qui ne dort jamais…
Dîner chez Majorelle
Nommé en hommage au peintre orientaliste Jacques Majorelle inventeur d’un bleu devenu mythique, le restaurant se prolonge par un patio décoré de citronniers et illuminé par une verrière. Le service est assuré par deux maîtres d’hôtel français qui font honneur à la tradition de la grande restauration hexagonale. La clientèle internationale semble sensible au fait d’être accueillie par un « Bienvenue à Majorelle, voici votre table » prononcé dans la langue de Molière. Ce fameux « je ne sais quoi » que les critiques gastronomiques newyorkais ne manquent jamais de souligner (en français…) lorsqu’ils évoquent leurs souvenirs d’un dîner chez Majorelle… Un avant-goût des plaisirs culinaires associant cuisine française et méditerranéenne qui vont suivre à la carte…
Des moments gourmands qui se poursuivent trois fois après-midi par semaine dans la salle de Majorelle pour le « Lily of The Valley Afternoon Tea » proposé en collaboration avec Dior Maison, mais aussi dans la Pembroke Room pour de copieux petits déjeuners américains et l’incontournable brunch du dimanche. Sans oublier le Jacques Bar, réputé pour ses martinis autant que pour sa décoration très New York-New York et le ravissant Club Room avec sa bibliothèque et ses fauteuils accueillants. Bienvenue à Manhattan !