Prada célèbre l'été avec une odyssée visuelle, entre rêve et renaissance
La Maison italienne dévoile une campagne poétique portée par Kendall Jenner, Hunter Schafer et Troye Sivan.
À l’aube d’un été qui semble murmurer l’éternité, Prada signe une campagne empreinte de grâce suspendue. Days of Summer dévoile un récit visuel délicat, presque irréel, porté par trois figures iconiques du présent : Kendall Jenner, Hunter Schafer et Troye Sivan. Chacun évolue dans un décor liquide et silencieux, comme posé au cœur d’un rêve — celui d’une saison en renaissance, baignée de lumière pâle et d’horizons ouverts.
Là, sur la surface d’une mer calme, les silhouettes prennent vie, immobiles mais pleines de promesses. L’image est simple, pure, presque méditative. Les gozzos italiens, ces bateaux en bois au charme intemporel, deviennent des radeaux d’imagination, des lieux de départ plutôt que d’arrivée. C’est le seuil d’un voyage intime, où chaque protagoniste semble contempler l’éveil du monde.
Oliver Hadlee Pearch, l’œil derrière l’objectif, capture l’essence même de l'été : un moment de bascule, où tout devient possible. Ses clichés, d’une douceur onirique, distillent la quintessence de la saison — ni fracas ni excès, mais une lente montée en intensité, un élan intérieur.
Les vêtements, eux, dansent entre les codes. La rigueur citadine flirte avec la nonchalance maritime. Le formel s’efface dans la fluidité des matières, et la structure s’ouvre à la légèreté. C’est une mode en mouvement, qui épouse l’esprit libre de l'été — celui qui incite à s’échapper, à se réinventer, à désirer autrement.
Avec cette campagne, Prada ne raconte pas l'été. Elle l’incarne. Elle le distille dans chaque reflet, chaque texture, chaque silence. C’est un luxe qui ne s’impose pas, mais qui se devine — dans le calme d’un regard, dans le frisson d’une brise, dans la promesse d’un renouveau.