Femmes

Où se procurer une montre d’exception ?

Si les Grecs ont attribué le temps à une divinité masculine, le monde de l’horlogerie lui a assigné des lettres de noblesse du genre féminin. C’est ce que démontre la vente orchestrée par Artcurial le 18 janvier au Yacht Club de Monaco, via une vacation exceptionnelle réunissant 80 pièces patiemment rassemblées par Marie Sanna-Legrand, directrice du département horlogerie de collection d’Artcurial. Cartier, Patek Philippe, Vacheron Constantin, Mauboussin sont aux premières loges de cette épopée, portant en figure de proue la maison Piaget.
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En 2007, Artcurial inscrivait la première lettre du volet de ses ventes thématiques de garde-temps avec “80 ans d’horlogerie Hermès”. “Jaeger-LeCoultre, Unique Auction” en 2011, puis “Panerai Only” en 2014 renforçaient son expertise et le succès des ventes. Avec “Le temps est féminin”, elle convoque soixante-dix ans d’histoire de cette discipline où les grands noms se sont illustrés aussi bien aux plans technique qu’esthétique. Pour dérouler ce récit, Artcurial a identifié six chapitres où les plus belles réalisations témoignent de la virtuosité des artisans. Les Icônes (dont l’Ellipse de Patek Philippe), les Mini (dont une Mini Tank Cartier), les Manchettes (dont les pièces en or et pierres dures de Piaget), la Haute Joaillerie, les Intemporelles et les Sportives (notamment Rolex).

Jeux d’associations de couleurs, matières, sophistication des lignes et ingéniosité technique racontent une histoire dont le point de départ pourrait se situer au début du XXe siècle, avec le développement de la montre bracelet, dont on apprend que le premier modèle fut arboré par la reine Elisabeth Ière d’Angleterre.
“La montre est une parure et un accessoire à part entière, indique Marie-Sanna Legrand, les femmes s’en s’ont saisies avec liberté, s’appropriant des modèles masculins ou, au contraire, encourageant les horlogers à concevoir des modèles qui s’adaptent à leurs besoins et styles de vie.”
Une révolution pacifique à découvrir en images.

 

 

“Le Temps est féminin”, vente le 18 janvier à 15h
Yacht Club de Monte Carlo, Quai Louis II, 98000 Monte Carlo
www.artcurial.com

 

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VAN CLEEF & ARPELS. Lady Arpels Pont des Amoureux. Montre bracelet de dame en or blanc 18k (750) et diamants. Estimation 60.000 – 80.000 €.
JAEGER. Vers 1930. Montre montée à l’intérieur d’un clip de corsage en or jaune 18k (750), émail et diamants, produite pour le marché français. Estimation 6.000 – 10.000 €.
CHOPARD. Vers 1970. Montre bracelet de dame en or jaune et or blanc 18k (750). Estimation 5 000 - 8 000€.
PIAGET. Vers 1970. Montre bracelet de dame en or blanc et jaune 18k (750), diamants et émeraudes. Estimation 2 000 - 3 000 €. PIAGET. Vers 1969. Montre bracelet de dame en or blanc 18k (750), jade, émeraudes et diamants. Estimation 4.000 – 6.000 €.
CARTIER. Vers 1970. Montre bracelet de dame en or jaune 18k (750) et diamants. Estimation 4.000 – 6.000 €.
CARTIER. Vers 1960. Montre bracelet de dame en or jaune et or blanc 18k (750), émail et diamants. Estimation 4.000 – 6.000 €.
PATEK PHILIPPE. Vers 1962. Montre pendentif en en or jaune 18k (750) et saphirs, et sa chaîne. Estimation 30.000 – 50.000 €.
PIAGET. Vers 1975. Montre bracelet de dame en or jaune 18k (750), onyx, malachite et diamants. Estimation 6.000 - 8.000 €.
PIAGET. Vers 1973. Montre bracelet de Haute Joaillerie en or blanc 18k (750) diamants et lapis lazuli. Estimation 20.000 – 30.000 €.
PATEK PHILIPPE. Vers 1962. Montre pendentif en en or jaune 18k (750) et saphirs, et sa chaîne. Estimation 30.000 – 50.000 €.
PIAGET. Vers 1972. Montre manchette de dame en or jaune 18k (750) et malachite. Estimation 8.000 – 12.000 €.
PIAGET. Vers 1967. Montre manchette de dame en or jaune 18k (750). Estimation 6.000 – 8.000 €.
VAN CLEEF & ARPELS. Lady Arpels Pont des Amoureux. Montre bracelet de dame en or blanc 18k (750) et diamants. Estimation 60.000 – 80.000 €.

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