Fashion Week

Chanel, sous le ciel de Paris

Comme la Nouvelle Vague a jadis catapulté ses personnages dans la rue, loin des studios de cinéma, Virginie Viard envoie ses héroïnes valser sur les toits de Paris.
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Le lieu

Nouvelle scène de cinéma au Grand Palais. Très à l'aise dans leur bibliothèque haute couture, en juillet dernier, les étudiantes ès Chanel se sont fait la malle ce mardi 1er octobre. Dans la rue ? Que nenni ! Sur les toits de Paris, reconstruits à l'identique sous la verrière Eiffel du 8e arrondissement. 

La collection 

Si la Nouvelle Vague tardive a pu s'intéresser à l'ennui viscéral d'une bourgeoisie de province, sorte de postérité seventies de Madame Bovary, les années 1950 et 1960 ont cultivé le mythe d'un "titi" qui s'affranchit. Ainsi, l'allure dessinée ici par Virginie Viard évoque la Colette de Truffaut ou la Madeleine de Godard, habillées court, de couleurs vives et, surtout, marchant à plat. 

Le détail

La géniale Steinberg, mannequin au carré noir de jais révélé la saison passée, qui rappelle Chantal Goya dans Masculin-Féminin en tailleur argent brodé de pampilles. Berit Heitmann, tout en tweed bubble gum et chapeau melon, évoque davantage une Catherine Deneuve chez Jacques Demy. 

 

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