Pourquoi tout le monde (re)parle de Sébastien Tellier ?
Imprévisible Sébastien Tellier. On l'avait quitté en 2014, auteur-compositeur-interprète d'un Brésil fantasmé, "L'Aventura", où les histoires d'amour s'écrivent à dos de perroquet... L'avenir nous l'a rendu en 2016, sur les routes de "Saint-Amour", long-métrage de Benoît Delépine et Gustave Kervern dont Tellier a composé la musique - une pop perchée dans les sphères du lyrisme. Au crépuscule de 2017, beaucoup auraient bien parié sur la sortie d'un nouvel album, mais c'est encore dans l'ombre que le Parisien fait et fera des siennes en signant la musique de "A Girl is a Gun", la nouvelle série de Blackpills avec Denise Richards : "Un album, c'est une remise en question personnelle. Pas une musique de film ou de série. Quelqu'un a écrit le scénario, les acteurs ont joué le jeu... même si le film est nul, je n'en suis pas responsable. Je ne suis pas au premier plan. C'est comme partir en vacances à Biarritz : certes, les vagues sont fortes, mais mon rôle à moi, c'est simplement de surfer dessus. Je prends moins de risque, je m'expose moins.", raconte-t-il à Daphné Hézard lors d'un entretien "podcast" orchestré par Chanel et colette, mardi dernier. Et après ? Auteur de chansons pour des artistes dont on ignore encore le nom, le hippie-dandy planche sur les aventures musicales du trio Mind Gamers, qu'il forme avec Daniel Stricker et John Kirby. Qu'il est libre, l'électron Tellier.
Retrouvez l'intégralité du podcast "3:55" de Sébastien Tellier sur www.chanelatcolette.fr/fr/sebastien-tellier