Miel de Montagne : "J'aimerais me réincarner en hérisson"
Photographie : Ronald Bellugeon
La première chanson que vous ayez jamais écoutée ?
À 12 ans, en 6e, mon père m'avait donné un vinyle de Jimi Hendrix. Avec ça, j'ai compris que j'aimais vraiment la musique. Avant...
La première chanson que vous ayez interprétée ?
À cinq ans, j'ai commencé à jouer de la batterie. Ce qui m'a permis d'accompagner pas mal de groupes avant de fonder Miel de Montagne. En "solo", je composais déjà des choses à l'âge de 13 ans, que j'enregistrais sur un petit appareil. Bizzarement, je crois que, dix ans plus tard, je suis revenu à ces "premières amours", un peu chantées, un peu pop... Miel de Montagne, c'est le projet que j'ai toujours voulu faire sans savoir vraiment quand et comment le concrétiser.
D'ailleurs pourquoi ce nom, "Miel de Montagne" ?
Mon oncle produit du miel en Haute-Savoie. J'ai le souvenir d'un pot de miel posé sur la table, avec une étiquette "Miel de Montagne"... Quand j'ai composé mon premier morceau, il fallait que je lui trouve un nom un peu extraordinaire, en tout cas qui se démarque dans tous les fichiers de tout mon ordinateur. C'est resté.
À quelle famille musicale vous affiliez-vous ?
J'appartiens à une génération influencée par la bedroom pop. Des artistes comme Matthieu Chédid, aussi, sont des modèles pour moi. De manière générale, j'ai toujours écouté plein de trucs, de la rock-pop anglaise, notamment.
Vous sortez votre premier album, ce 5 avril...
C'est le premier album de toute ma vie. Ça m'a pris beaucoup de temps, de 2018 à aujourd'hui, avec un coup d'accélérateur ces derniers mois. Le résultat ? J'en suis plutôt fier. J'ai dessiné la pochette moi-même, il y a plein de petites surprises à l'intérieur du disque... Poser un point final, parfois, c'est difficile.
Désormais, vous allez devoir le défendre sur scène. Ça vous stimule ?
Carrément. Le live permet de donner une seconde vie aux morceaux et d'envisager des choses auxquelles on n'avait pas forcément pensé au moment de la composition. Sur scène, rien n'est figé : je peux jouer un titre d'une façon smooth ce soir et être plus "vénère" demain soir.