10 belles adresses parisiennes où savourer l’été
En terrasse ou lové dans un écrin intimiste, voici les beaux lieux aux font rimer Paris avec gastronomie, et dévoilent une carte estivale des plus réjouissantes.
Ducasse Baccarat
Dans cet écrin de verre et de lumière, où chaque reflet danse sur les murs taillés comme des gemmes, la cuisine de Ducasse devient bijou. On y dîne comme dans un rêve suspendu, entre cristal et haute voltige, et l’été y prend des airs de luxe intemporel alors qu’on profite de la terrasse des lieux. Dans l’assiette, on se laisse surprendre par un audacieux croissant roll à l’artichaut, un généreux pain perdu de homard bleu, un punchy thon snacké aux épices douces, sans oublier les douceurs : clafoutis à la rhubarbe à partager, parfait affogato ou incontournable coupe glacée signée La Glace Alain Ducasse.
Drouant
Sous les ors de cette maison littéraire, les pages d’un Paris raffiné se tournent au rythme des assiettes inspirées. Drouant, c’est la mémoire vivante des grands esprits et des saveurs ciselées, un lieu où l’été s’écrit à la première personne du singulier : élégance. La cuisine, à l’image des lieux, se joue de subtilité et de raffinement. On y retrouve les meilleurs poireaux vinaigrette de Paris, des artichauts barigoule exécutés à la perfection, un cabillaud des plus fins, ou encore un tartare de bœuf à s’en damner. Les becs sucrés ne sont pas en reste avec un vacherin fraise aux saveurs estivales, une mousse chaude au chocolat gourmande ou l’incontournable madeleine de Proust à partager.
La Fantaisie
Refuge urbain, oasis de chlorophylle, La Fantaisie murmure à ceux qui cherchent le calme vibrant d’un jardin suspendu. Ici, chaque feuille respire, chaque plat évoque la fraîcheur, et l’été s’y glisse comme un soupir vert tendre entre deux rayons de soleil. À table, les réjouissances sont tout aussi rafraîchissantes que les lieux : crudo d’artichauts au citron, salade de Crab & King Crab, tomates d’été au basilic, fines tranches de bar assaisonnées de persil. Les plus grands appétits se laisseront tenter par la noix d’entrecôte et ses frites maison, la sole meunière à partager, ou l’omelette Norvégienne flambée au Grand Marnier.
Le Rooftop du Peninsula
Là-haut, au sommet du monde parisien, les toits s’étirent à l’infini sous un ciel d’opale. Le rooftop du Peninsula célèbre l’art de vivre à ciel ouvert, entre champagne fin et douce brise, là où l’été devient panoramique et infini. Avec l’expérience Golden Hour, les palais s’éveillent alors que le soleil tombe doucement. Crudo de bar relevé de cacahuète grillée, crevette marinée rehaussée de piment fumé, jeunes légumes de potager à l’aïoli, croque-monsieur volaille et truffe, ou lobster et caviar rolls à la flamme sont autant d’escales salées à partager à l’envi, sans oublier de garder un peu de place pour goûter au cookie céréale cœur de vanille, ou à la pavlova fraise et sa crème aigre douce épicée.
Boubalé
Chez Boubalé, les souvenirs d’Orient se mêlent aux rires d’aujourd’hui. On y partage des mets généreux, des récits familiaux, des épices en héritage, dans une chaleur qui ne vient pas que de l’été — mais d’une âme profondément hospitalière. À la carte, on goûte d’un peu de tout, pour une grande tablée où l’opulence est reine. Muhammara, carpaccio de betteraves, tartare de tomates cœur de bœuf, crudo de bonite, tarama blanc, arayes, chou-fleur croustillant, le tout accompagné de pitas maison, sont autant de mezze qui mettent en appétit. Les plus courageux poursuivront avec une shakshuka épicée, une aubergine fondante, un poulet mijoté aux olives, mais aussi des beignets ricotta à dipper pour la touche sucrée.
Les Deux Magots
Là où le temps semble suspendu, à l’ombre des platanes de Saint-Germain, Les Deux Magots continuent d’écrire leur légende. En terrasse, un verre à la main, on regarde défiler l’été comme un film d’auteur, entre mots, muses et passants. Depuis 140 ans, l’adresse séduit les âmes littéraires, mais aussi les plus fins gourmets. On flâne sur la terrasse pour y découvrir les réjouissances gastronomiques : Caviar Osciètre Prunier sur écrasé de pommes de terre, croque aux courgettes grillées à la sarriette, tartare d’avocat et crevettes roses, gambas rôties accompagnées d’un risotto à la crème de crustacés, ou la salade de l’écrivain pour être dans le thème. On parachève son voyage d’une tarte tatin chaude maison, à moins qu’on ne préfère se laisser tenter par le généreux chariot de pâtisseries du jour.
Dépôt Légal
Lieu hybride et libre, où les heures ne comptent que pour le plaisir, Dépôt Légal est le refuge des flâneurs gourmets. On y savoure des instants bruts, imprévus, dans un décor chic sans effort — comme si l’été parisien s’y posait pour respirer. Cette saison, on s’attable sur la terrasse extérieure pour regarder les passants l’air de rien, tout en sirotant son meilleur matcha latte ou un cocktail rafraîchissant. On accompagne sa boisson préférée d’un croque Vivienne à la truffe, d’un éclair de génie ou d’un croissant trompe-l’œil pour un en-cas aussi beau que bon.
Sugo
Un plat de pâtes, un souffle d’Italie, et le cœur chavire. Chez Sugo, l’été a le goût du basilic frais, de la pâte chaude et de la spontanéité. C’est un comptoir vibrant, où chaque bouchée évoque Naples, Rome, la mer — et la joie simple de bien manger. Après le succès de sa première adresse dans le 2e arrondissement de Paris, c’est dans le 10e que Sugo poursuit son épopée italienne. Dans l’assiette, les grands classiques sont toujours présents : généreuses pasta cacio e pepe, incontournables pesto arrosées d’huile d’olive ou délicieuses ragù et leur effiloché de bœuf. En touche finale, on se laisse tenter par l’incontournable tiramisu, ou par la glace pistache de Bronte de la Gelateria Girotti pour contrer les grandes chaleurs estivales.
Daco
Dans les ruelles animées du marché d’Aligre, dissimulé entre deux étals de maraîchers, se trouve un minuscule comptoir qui pourrait bien devenir votre nouveau repaire gourmand : Daco. Invisible aux yeux pressés, ce joyau de 15 m² révèle pourtant un trésor de savoir-faire et d’inventivité. Dans ce petit atelier, les sandwichs deviennent des œuvres d’art comestibles, garnis de boulettes de bœuf maison, de poulet pané nappé d’une sauce vodka épicée, de tendres aubergines confites ou encore d’un thon parfaitement assaisonné. Tout est fait sur place, dans une exigence artisanale palpable à chaque bouchée. Et pour prolonger le plaisir, on cède aux cookies encore tièdes, dont l’odeur suffit à faire vaciller la volonté la plus ferme.
Mandipili
Il y a des adresses qui ne se contentent pas de flatter le palais : elles racontent une histoire, éveillent l’âme, touchent le cœur. Mandipili est de celles-là. Derrière sa devanture rose poudré se cache un duo mère-fille, Aimée et Anne-Sophie, complices et passionnées, qui ont fait de la madeleine un art à part entière. Ici, chaque douceur est un voyage, chaque bouchée une émotion. Le décor raffiné expose ces créations comme des trésors, qu’il s’agisse des madeleines aux parfums du monde — fleur d’oranger de Marrakech, coco de Bahia, pomme de Londres — ou des bonbons au chocolat aux cœurs fruités et onctueux. Les Bisous, petits bijoux en forme de lèvres, associent croquant et fondant dans un parfait équilibre de saveurs — citron, caramel, chocolat — qui vous saisissent avec tendresse. Tout est pensé, soigné, respectueux des saisons et des ingrédients. Une adresse idéale pour le goûter qui, une fois découverte, ne vous quitte plus.
