Beauté

Anti-âge : faut-il revenir à la chirurgie ?

A quel moment faut-il renouer avec la chirurgie esthétique, et ainsi éviter l'overdose de fillers? Éléments de réponse avec le chirurgien plasticien Oren Marco
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De nombreuses jeunes femmes commencent à s’intéresser aux interventions de médecine esthétique dès la vingtaine. Pensez vous que la prévention soit l’un des piliers de l’anti-âge?

Ce n’est plus un secret pour personne, mieux vaut prévenir que guérir. La mode des selfies et Instagram aidant, les jeunes sont obsédés par leur image. En chirurgie esthétique, il est vrai que la télé réalité peut influencer les plus jeunes car c’est un âge où les complexes se mêlent à une recherche d’identité, et bon nombre de jeunes patientes demandent d’affiner leur nez, d’augmenter la taille de leur poitrine ou de leur fesses, ou encore de faire disparaître quelques kilos en trop. Pour l’anti-âge et la médecine esthétique, cela intervient bien plus tard, sinon c'est que l'on se trouve face à un cas pathologique..

En dessous de 30 ans, le meilleur conseil que je puisse donner est d’avoir une hygiène de vie la moins mauvaise possible (pas d’abus de soleil, de cigarette, d'alcool, ainsi qu'une alimentation saine). J'ai bien conscience que c’est un âge où on ne fait pas spécialement attention, mais tout se joue là, c'est vraiment le moment clé où on prépare la suite. A partir de 30 ans, des petites actions de médecine esthétique peuvent s’envisager au compte-gouttes, car comme je le dis souvent, tout est question de dosage.

L'essentiel est de trouver un bon praticien et de rester le plus fidèle possible à son médecin. Le nomadisme médical, et tout particulièrement en esthétique, peut conduire à de véritables horreurs.

 

De nombreux mannequins (Bella Hadid ou Kendall Jenner pour ne citer qu’elles) ont eu recours au « brow lift » pour réhausser leurs sourcils. Est ce possible d’obtenir de tels résultats sans bistouri, et si oui comment?

Le brow lift, bien connu en France sous le nom de "pince mannequin", permet de relever la queue du sourcil de manière définitive en placant une petite cicatrice au niveau des tempes dans le cuir chevelu. C'est une petite intervention sous anesthésie locale indolore avec des suites très simples.. Si la patiente refuse la chirurgie où ne veut tout simplement pas aller si loin, on peut proposer de la toxine botulique (quelques points d’injection subtilement placés permettront de faire remonter la queue du sourcil) , et on peut aussi quelquefois injecter la tempe et le sourcil via des fillers divers, ou produit de comblement comme l’acide hyaluronique, voire la propre graisse du patient.

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