Engagé depuis plus de deux décennies dans une démarche artistique très singulière, visant à porter un éclairage nouveau sur les grandes blessures de l’Histoire (esclavage, colonialisme, homophobie...), Kader Attia travaille à “donner la parole à ceux que l’on n’entend pas”. Deux expositions d’ampleur – au Palais de Tokyo et au MacVal – célèbrent son œuvre. A cette occasion, l’artiste livre à L’Officiel Art ses réflexions sur la nécessaire distanciation face au grand récit national officiel, fondé sur des vérités fabriquées. Rencontre.

Il figure désormais au rang des moments attendus du calendrier artistique et festif du printemps parisien. Le festival “Do Disturb” fait vibrer tous les espaces du Palais de Tokyo, au rythme de performances à destination de tous les publics. Sa 4e édition, du 6 au 8 avril, s’annonce sous les meilleurs auspices, que Vittoria Matarrese, commissaire, évoque en avant-première pour L’Officiel.

Payer son écot festif à la Saint-Valentin n’est pas du goût de toutes et de tous...