Dédale prend son envol
Cette nouvelle maison indépendante, basée à Toulouse et inspirée de la célèbre figure mythologique grecque, conjugue trois passions. L’aéronautique, l’horlogerie et la mécanique. Un trio gagnant pour un décollage qui s’avère prometteur.
Comment imaginer en 2025 que l’avion est un moyen de transport aussi récent ? Alors que l’on se déplaçait sur des chariots à roues et que l’on franchissait les mers en bateau dès l’Antiquité, il a fallu attendre Clément Ader en 1890 et les frères Wright en 1903 pour voir apparaître le mot « aéroplane ». Et comment croire que les premiers vols commerciaux, en 1914, aux États-Unis, ne pouvaient accueillir qu’un seul passager. C’est dire à quel point le développement de l’aviation s’est effectué sur un rythme effréné, scandé par des instruments devenus très vite indispensables à ces pionniers : des montres de pilote. La première d’entre elles ne présentait pas de particularité technique spécifique, hormis celle d’avoir été conçue pour être portée au poignet. Pour rappel, il s’agissait de l’iconique référence Santos-Dumont, réalisée en 1904 par Cartier, qui accompagna l’aviateur Alberto Santos-Dumont au moment d’établir le premier record du monde d’aviation, le 12 novembre 1906. Depuis, nombreuses ont été les marques ayant imaginé des références aéronautiques afin de nourrir nos rêves d’Icare des temps modernes à l’instar, entre autres, de Longines, Zenith, Omega, Jaeger-LeCoultre, Waltham, Hamilton, IWC, Breitling, Breguet, Dodane, Auricoste, Rolex ou plus récemment Bell & Ross et Reservoir.
Indépendance et liberté
Plus de 120 ans après et à l’heure où les montres d’aviateurs ne cessent de contenter une clientèle de passionnés toujours avide de nouveautés, Dédale est sur le point de prendre son envol. La jeune maison horlogère rend un vibrant hommage au personnage de la mythologie grecque, inventeur du Labyrinthe dans lequel Minos, alors roi de Crète, enferma le Minotaure. Jeté avec son fils Icare dans son propre labyrinthe et pris dans son propre piège, Dédale ne peut envisager la fuite par la mer. Ça sera donc par la voie des airs qu’ils s’enfuiront, comme le raconte la légende, grâce à deux paires d’ailes fabriquées avec des plumes, du lin et de la cire. En somme, un condensé de courage, d’indépendance et une soif de liberté. Trois ingrédients que l’on retrouve au coeur du concept de Dédale. Un décollage qui fait sens pour la marque tricolore, fondée à Toulouse par un trentenaire passionné de belle mécanique, fils d’aviateur devenu historien de l’aviation et lui-même ancien mécanicien aéronautique avant de fonder, désormais, sa propre maison horlogère.
Son mantra ? Offrir aux toqués de beaux rouages et autres passionnés des airs, des montres mécaniques fonctionnelles, fiables, polyvalentes et élégantes, au croisement de l’aéronautique, de l’horlogerie et de la mécanique. Dédale prend ici son envol à travers le lancement de divers chronographes ou, plus exactement, et pour rester fidèle à son héritage mythologique, de chronoscopes. Autrement dit, un nom qui vient du grec « chronos », signifiant « temps » et « scope », se traduisant par « observer ». Pour résumer, il s’agit un outil permettant de mesurer la durée d'un phénomène ou celle entre un point A et un point B. On retrouve par exemple la référence Way Point-01 Alfa Zulu, qui fleure bon les instruments de navigation aérienne des années 1940 et 1950. Limitée à 150 exemplaires, cette montre se présente sur un boîtier en acier de 39 mm, compété d’un insert de lunette bidirectionnelle en saphir. Sous un verre « glassbox » double dôme, se loge un cadran grainé bi-compax dont la teinte marron dégradé ravira les amateurs de tocantes vintage. Sous le fond de boîte fermé et reprenant les codes d’une plaque d’identification moteur, bat le calibre Seiko TMI NE85. Un mouvement automatique amagnétique qui offre 45 heures de réserve de marche. Une montre qui, à l’instar des autres nouveautés, est bien parée au décollage.
Dédale WP-01 Alfa Zulu : boîtier en acier de 39 mm - insert de lunette bidirectionnelle en saphir - cadran bi-compax grainé en dégradé de marron - index des heures appliqués - aiguilles facettées polies - super-LumiNova « Old Radium » Grade X1 - saphir « glass box » double dôme antireflet - bracelet marron en cuir italien - calibre automatique Seiko TMI NE85 - 45 heures de réserve de marche - étanchéité à 100 mètres - édition limitée à 150 exemplaires - disponibilité : avril 2025