3 bonnes raisons d'adopter la fausse fourrure
LA SEINE ET MOI
Il a suffit de quelques mois à Lydia Bahia, fondatrice de La Seine & Moi, pour s'imposer à Paris comme l'une des chefs de file du prêt-à-porter "vegan". Journaliste de formation, grande passionnée de mode, la jeune femme franchit le cap de la création en 2014 en lançant ses premiers modèles de bombers en fausse fourrure 100% made in Paris. Un pari qui paie : deux ans plus tard, la marque est saluée par la PETA dans la catégorie "Meilleures fausses-fourrures" et élargit son vestiaire à des jupes trapèze, pochettes et toques aussi bonbon que branchées.
EMMA BREWIN
Sous les hauts-de-forme malabar d’Emma Brewin, déjà adoptés par Adwoa Aboah et Iris Law, se cache un manifeste : "Créer moins, mais mieux". Son premier élan, après ses études à l’University for the Creative Arts de Rochester ? Recouvrer son Kent natal, y installer son studio (dans une grange désaffectée) et y convier une bande d'artisans virtuoses, histoire de pérenniser des savoir-faire en sus de consommer intelligent. Chapeaux dix-neuvièmistes, sacs "pots de miel" ou manteaux-robes de chambre : tout ce qu’Emma, 27 ans, a dessiné est ensuite fait-main à partir de fausse-fourrure, avant d’être vendu sur son e-shop.
SHRIMPS
Londres ne serait plus Londres sans Shrimps, étendard édulcoré d'une mode à la fois cool et bien-pensantes, lancé en 2013 par Hannah Weiland. Manteaux tutti frutti, pochettes du cru... Le vestiaire "vegan" de cette polymathe diplômée d'Histoire de l'art et de Design textile s'étend très vite à des robes chasubles, blouses à ruchés et autres jupes smockées, taillées dans des matières à la traçabilité modèle. La quintessence d'un style aussi rétro que décalé, indissociable des néo-Crocs façon léopard dont Weiland a fait sa mascotte (parmi d'autres).