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Qui est l'inventeur de la sandale-bijou ?

Citoyenne du monde, la maison Maliparmi s’inspire depuis trois générations de souvenirs de voyage. “Murrha”, la collection du 40e anniversaire, est un clin d’oeil à la Vénétie qui l’a vue naître.
Le clan

Maliparmi est une affaire de famille. Fondée en 1977 par Marol Paresi – globetrotteuse mordue de gemmes –, cette marque de joaillerie s’ouvre au prêt-à-porter sous la houlette d’Annalisa Paresi, fille de Marol et aujourd’hui présidente de Maliparmi. En 2004, Annalisa lance les “Infrabijoux”, ces fameuses sandales en cuir et liège à la fois chic et roots… Sa propre fille pourrait bien reprendre le flambeau : “Je ne veux pas la forcer. Elle doit se sentir libre de finir ses études, et même de voyager si elle le souhaite…”

Le style

Nomade, comme les Paresi. Outre les clins d’oeil à Venise et à la Vénétie, l’esprit Maliparmi repose sur des emprunts aux cultures orientales et occidentales – motifs, matières et techniques que Marol et Annalisa ont découverts lors de leurs voyages. Le label ne se borne pas au made in Italy et confie la réalisation de certaines pièces à des artisans d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique du Sud. Le défi pour 2018 sera de passer au vert et de multiplier les collections durables, conçues à partir de chutes de tissus.

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Le lieu

Padoue, où la griffe a vu le jour, installé sa première boutique et où Annalisa Paresi exerce et vit. Son havre de paix ? Un duplex avec jardin à la décoration hétéroclite, qu’elle décrit comme "une bulle ethnique" : "Chez moi comme dans mon travail, je mélange tous les styles : de l’ancien et du moderne, des souvenirs de voyage et des objets chinés à Venise..." Trésor parmi les trésors, sa série de vases en verre lui évoque sa mère, Marol : "Comme elle, j’ai développé une vraie passion pour cet artisanat."

L'exclusivité
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La capsule anniversaire "Murrha" est née d’une rencontre – celle d’Annalisa Paresi avec le maître verrier Davide Salvadore, installé sur l’île de Murano depuis 1987  – et d’un souvenir : "Je me suis rappelée que ma mère utilisait du verre de Murano pour fabriquer ses colliers.” Virtuose du murrine (une technique de soufflage), Salvadore a réalisé pour Maliparmi un motif exclusif, décliné en trompe-l’oeil sur un trio de robes, mais aussi en bijoux sur un collier, un sac et deux paires de sandales. Mention spéciale pour la version Millefiori des “Infrabijoux”.

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