Vendredi sur Mer : "Frédéric Beigbeder m'inspire"
Vous souvenez-vous de la première chanson que vous ayez entendue ?
Je dirais "L'Aigle Noir" de Barbara. Mon oncle me la chante a cappella depuis que je suis toute petite.
Et la première chanson que vous ayez chantée ?
"Manhattan Kaboul" de Renaud et Axelle Red.
Avant de devenir Vendredi sur Mer, vous avez étudié la photographie ?
J'ai fait une école d'art à Lyon, puis deux ans de photographie dans une école à Paris. Mais la musique m'a rattrapée. Aujourd'hui, mes deux passions s'imbriquent puisque je vais commencer la réalisation de mes prochains clips.
Pour vous, les belles musiques ne peuvent exister sans de belles images ?
Je pense, effectivement, que l'image est très importante. Elle signe l'identité d'un artiste. C'est important de réfléchir à ce que le projet doit véritablement refléter.
Une photographie qui pourrait résumer vos chansons ?
L'ensemble des photographies de la série "Phenomena", par le collectif Phenomena : 150 photoreportages sur les ovnis, entre croyance, science et mythe... J'aime bien l'idée d'avoir la même approche dans mes chansons, à travers les femmes.
Et un tableau ?
Le "Monochrome bleu", d'Yves Klein.
Il y a les mots, aussi. Pour vous, viennent-ils avant tout le reste ?
J'aime beaucoup travailler les mots : la façon de les placer dans un texte, de les prononcer... Je ne sais pas s'ils arrivent avant tout le reste mais ils sont très importants.
Quels auteurs ont pu vous s'inspirer, et vous inspirent aujourd'hui encore ?
Paradoxalement, je dirais Frédéric Beigbeder et Olympe de Gouges. Un parfait mélange entre écriture contemporaine et féminisme.
Avant "Premiers émois", vous aviez sorti un premier EP, "Marée basse"... Pourquoi ce titre ?
Oui, c'était un peu le calme avant la tempête...
Album "Premiers émois", actuellement disponible.
Crédit photo : Jules Faure