Tout ce que l'on sait sur le projet "Narnia" de Netflix, confié à Greta Gerwig
La réalisatrice de Barbie s'apprête à revisiter le monde Narnia, pour une épopée cinématographique entre féérie et modernité.
C’est une nouvelle qui enflamme déjà les cœurs des amateurs de contes et de grands écrans : Les Chroniques de Narnia feront bientôt leur retour, non pas sous forme de simple production Netflix, mais en majesté sur les écrans Imax du monde entier. Et à la barre de cette nouvelle odyssée, nul autre que Greta Gerwig, dont l’aura ne cesse de croître depuis le triomphe planétaire de Barbie. Avec audace et élégance, la réalisatrice impose sa vision et insuffle une vie nouvelle à l’œuvre de C.S. Lewis.
Depuis son annonce en 2018, le projet Narnia de Netflix n’avait cessé d’intriguer. En 2020, l’arrivée de Greta Gerwig à la tête de cette adaptation a marqué un tournant : connue pour sa sensibilité artistique et sa capacité à réinterpréter les classiques (Lady Bird, Les Filles du Docteur March), elle semblait l’âme toute trouvée pour revisiter le monde féérique de Lewis. Le succès fulgurant de Barbie en 2023 — près de 1,5 milliard de dollars au box-office — a achevé de convaincre le géant du streaming de lui accorder ce qu’il offre rarement : une sortie exclusive en salles Imax pendant deux semaines, avant une diffusion mondiale sur la plateforme à Noël 2026.
Une décision qui dénote dans la stratégie habituelle de Netflix, davantage orientée vers le streaming immédiat que vers les longs détours par les salles obscures. Mais ici, l’ampleur visuelle et symbolique du projet, alliée au prestige croissant de sa réalisatrice, justifiait une telle exception.
C’est Le Neveu du Magicien, sixième tome de la saga mais premier chronologiquement, qui servira de socle à ce nouveau départ. On y découvre les origines du monde de Narnia, l’éveil d’Aslan, et l’irruption de la redoutable Sorcière Blanche. Pour incarner cette dernière, Greta Gerwig a choisi de retrouver l’une de ses “Barbies” : Emma Mackey. Révélée par Sex Education, l’actrice française retrouve ici un rôle à sa mesure, celui de la sorcière Jadis, antagoniste charismatique et glaçante, jadis interprétée par Tilda Swinton. Un pari audacieux, mais prometteur.
Autre choix tout aussi surprenant : Meryl Streep, en pourparlers avancés pour prêter sa voix — et peut-être son aura divine — à Aslan, le lion majestueux, gardien du royaume de Narnia. Une décision qui pourrait bousculer les attentes, tant Aslan, figure allégorique du Christ chez Lewis, a toujours été représenté comme masculin. L’idée d’une Aslan féminine, si elle se confirme, promet une relecture puissante et symboliquement forte du mythe original.
Et ce n’est pas tout : des rumeurs persistantes évoquent la possible participation de Daniel Craig à cette aventure. Rien n’est encore signé, ni sur le rôle qu’il pourrait incarner, mais la simple évocation de son nom donne une idée de l’ambition et de la portée que vise Greta Gerwig.
Avec plus de 115 millions d’exemplaires vendus et traduits en 57 langues, Les Chroniques de Narnia restent l’un des piliers de la littérature jeunesse. Netflix espère, à travers cette relecture ambitieuse, en faire sa prochaine grande franchise, à la croisée des chemins entre féérie, philosophie, et modernité.
Ainsi, la promesse est claire : Narnia ne sera pas simplement une nostalgie retrouvée, mais une réinvention cinématographique portée par l'une des voix les plus singulières du cinéma contemporain. Un monde nouveau s’ouvre, au croisement de la magie et de l’audace.
