Vous pouvez de nouveau passer vos soirées à Saint-Paul.
L’endroit : Jim Morrison y avait déjà ses quartiers. Cave référence ouverte au début du XXe siècle puis tombée dans l’oubli, Vins des Pyrénées retrouve ses premières heures de gloire grâce à Florian Cadiou, ex-comédien reconverti dans l’entreprenariat et passé maitre dans l’art de la planque festive grâce au Café Marly puis au Soprano. Conservant façade d’origine et mosaïques d’époque, il transforme l’endroit en bistrot contemporain, avec ses murs de bouteilles, ses bancs en bois, ses tapisseries griffées et ses appliques industrielles. Mais surtout, il ouvre à l’étage le 1905, un bar quasi clandestin à investir jusque très tard, où le mobilier chiné peuple chaque recoin et dessine une succession d’espaces intimes, du fumoir à la terrasse de poche.
L’assiette : Signée par Jimmy Reffet, passé par la table du Burgundy, l’étoilé Saturne et l'épicerie locavore Terroir d’Avenir. Il livre ici une cuisine furieusement parisienne et évidemment bien sourcée, réunissant tout ce que les premiers frimas de l’hiver nous donne envie d’engloutir : terrine de campagne, bulots-mayo, œuf Florentine au lard fumé, croque monsieur douillet ou encore filet de bœuf grenailles. Le vrai bistrot, sans détour.
Le verre : Madiran "Château Bouscassé Vieilles Vignes » 2006, Mercurey Premier cru 2014, Crozes-Hermitage bio ou Saint-Julien Château Branaire-Ducru 2012 pour pousser le bouchon, la carte des vins oscille entre obligatoires flacons pyrénéens et trouvailles consensuelles, sans risque certes, mais terriblement efficaces. A l’étage, les créations corsées d’une jeune mixologiste.
On aime aussi : Tous les dimanches, le 1905 se transforme en garderie, une bénédiction pour déjeuner en paix au rez-de-chaussée.
25 Rue Beautreillis, 75004 Paris
