Marco de Vincenzo : "J'essaye de ne pas me mettre de barrières"
Comment avez-vous démarré dans l'industrie de la mode ?
Après avoir étudié dans une école de mode, j'ai intégré Fendi à l'âge de 21 ans. Là-bas, j'ai immédiatement travaillé sur les sacs, en découvrant à quel point l'univers des accessoires pouvait être créatif.
Comment est née la marque Marco de Vincenzo ?
En parallèle de mon expérience en design sur le cuir, ma passion pour la mode s'est progressivement développée et j'ai souhaité créer des vêtements, des chaussures... C'est pour cela que j'ai décidé de lancer ma propre marque, pour pouvoir m'exprimer et être moi-même.
D'où tirez-vous votre inspiration ?
Je commence toujours par des matières spécifiques, des formes particulières, l'idée d'un décor, mais chaque collection a sa propre histoire même si j'essaye toujours de ne pas me mettre de barrières et de ne pas penser aux résultats. J'aime expérimenter.
Comment décrireriez-vous le style de votre travail ?
J'aime quand mon travail communique de la créativité et de l'audace. Le business de la mode représente un dangereux gouffre pour la liberté de créer. C'est ce que je souhaite défendre de n'importe laquelle des manières.
Vos collections sont souvent très colorées, pourquoi ?
La notion de courage qui se cache derrière la possibilité d'habiller une femme avec des couleurs vives me fascine. C'est comme si elle disait "Regardez moi !".
Racontez-nous votre histoire et votre relation avec la maison Fendi ?
Fendi est une école incroyable qui, au fil des années, m'a donné de nombreuses opportunités de prouver ce que je valais. J'étais très jeune quand notre collaboration a démarré et encore aujourd'hui, les codes de la maison continuent de me stimuler et de m'inspirer. C'est une maison inqualifiable tant son histoire est forte et son évolution permanente. Vraiment incroyable !
Que peut-on espérer pour le futur de Marco de Vincenzo ?
J'aimerais que ma marque grandisse à mes côtés, en nous renforçant l'un et l'autre tout en restant authentique.
