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Gia Coppola : "J'ai de la chance d'être entourée d'individus si créatifs"

Pour la scénariste, réalisatrice et photographe Gia Coppola, les liens familiaux qui l'unissent à une lignée royale du cinéma ont joué le rôle d’un aiguillon, l’a poussant à créer une œuvre toute personnelle. Rencontre avec une âme avant-gardiste made in Hollywood.
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Elle est, bien sûr, la petite-fille de Francis Ford Coppola (Apocalypse Now, Le Parrain) et la nièce de Roman — réalisateur de clips et scénariste de Moonrise Kingdom ou À bord du Darjeeling Limited — et Sofia — Virgin Suicides ou Marie-Antoinette — mais c'est grâce à son regard très personnel que Gia Coppola a su s'approprier complètement les différentes techniques qu'elle affectionne, faisant de son nom un bonus anecdotique, sans jamais en faire son va-tout dans le monde du cinéma. "J'ai beaucoup de chance d'être entourée d'individus si créatifs, m'explique-t-elle, mais je fais tout ce que je peux pour m'imposer aussi par mes propres mérites."

Cette artiste multidisciplinaire est sans doute connue avant tout pour Palo Alto, son premier long métrage, sorti en 2013; il s’agit d’un récit d’apprentissage qu’elle a écrit et réalisé, à partir d’un recueil de nouvelles de James Franco. Le film a été largement salué pour le réalisme du jeu de ses acteurs, dont Emma Roberts, Jack Kilmer et Natt Wolff. Le projet a permis à Gia d’imposer son talent de réalisatrice et de cinéaste, faisant fi des inévitables allusions à sa famille qui l’encombrent, et grâce à lui, à travers une série de saynètes de la vie d’un lycée merveilleusement nostalgiques et d’une beauté à couper le souffle, elle nous a ouvert sa sensibilité aussi bien que son regard.

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L’accent mis par Palo Alto sur la beauté de l’image a forcément bénéficié de la formation de photographe de Gia – avant de se lancer dans le cinéma, elle a étudié au prestigieux Bard College à New York. “Je trouve que les deux médias (l’image mouvante et la photo, ndlr) se complètent bien. J’apprends toujours quelque chose quand je fais de la photo, et je m’en sers pour faire des essais, tester les thèmes et les idées qui m’intéressent.”

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Chemise en dentelle et broderies, pantalon en laine, Fendi. Bottes en cuir, Givenchy. Boucles d’oreilles et bagues en diamants et platine, collection “Tiffany Paper Flowers”, Tiffany & Co.
Robe en soie brodée, Givenchy. Bague et collier en diamants, tanzanites et platine, collection “Tiffany Paper Flowers”, Tiffany & Co.
Robe brodée en velours, Saint Laurent par Anthony Vaccarello. Boucles d’oreilles et bague en diamants et platine, collection “Tiffany Paper Flowers”, Tiffany & Co.

Aujourd’hui, ses photographies de moyen format ornent régulièrement les pages des magazines, avec une palette de couleurs d’une richesse caractéristique et une aura d’intimité qui laisse bien transparaître sa relation avec ses sujets (récemment, Florence Welch et Margot Robbie ont posé pour elle.)

Née à Los Angeles, où elle a grandi, Gia laisse éclater dans ses images sa tendresse pour la Californie et son lien organique avec la réalité physique de ses atmosphères – qu’il s’agisse de ses portraits oniriques de lles en robes aériennes pique-niquant à Joshua Tree, ou de ses clichés plus documentaires du Chateau Marmont à l’heure de pointe. “J’aime la nature et l’histoire de la ville. Je suis de plus en plus fascinée par le ‘concept’ d’Hollywood et sa signification.”

Gia is wearing Tiffany & Co. jewelry
Photography by Daria Kobayashi Ritch

Video directed by Logan Rice
Music : Jacob by Sebastopol
Casting : @jenjalouse
Styled by Christopher Horan

Retrouvez l'interview complète dans le numéro de septembre de L'Officiel de la Mode, actuellement en kiosques.

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