Bienvenue dans le monde kaléidoscopique de JW Anderson
À la lumière d'une galerie d'art parisienne, JW Anderson accueille ses invités pour un défilé-expo, au milieu d'œuvres sélectionnées par lui. Suspendues au plafond, comme de précieux rideaux, les travaux de verre et de céramique de Kate Newby, ; dans un coin, une sculpture en fil avec une bobine mécanique de Harry Kramer ; aussi, des toiles aux techniques mixtes signées Thek.
La collection, elle, explore les couleurs primaires, comme s'il s'agissait d'une mosaïque contemporaine. Bandanas imprimés, détails pop, inclusions de pierres et cristaux... les silhouettes évoquent les kaléidoscopes de notre enfance. Quelques looks, plus austères, alignent quant à eux vestes monochromes et doubles boutonnages pour d'impeccables costumes sur mesure.
"J'ai aimé l'idée de présenter un smoking, car il peut être sensuel pour un homme comme pour une femme."
JW Anderson
Les nouveaux sacs présentés incluent le "Hoist", un sac en cuir avec un crochet et le "Crinkle", un fourre-tout surdimensionné très fonctionnel décliné dans des tons métallisés et dorés. Côté womenswear, collection Resort 2020, ça brille et ça attire l'attention. Des robes flottantes en soie de style antiquisant viennent magnifier les silhouettes féminines... Quoique l'ensemble demeure mixte, presque unisexe, dans la continuité de ce que JW Anderson cherche - et trouve - depuis plusieurs saisons.